vendredi 15 mars 2013

«Enbridge arrose des municipalités au Québec» affirme Greenpeace


La pétrolière Enbridge distribue les cadeaux au Québec

Le 13 février 2013 à 1h52 | ARGENT
source weB http://argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/petroliere-enbridge-distribue-les-cadeaux-quebec-13022013
Denise Proulx et Olivier Bourque

Argent
L'entreprise albertaine Enbridge (ENB), qui veut acheminer le pétrole du sable bitumineux au Québec, est en mode séduction avec les villes de la couronne Nord de Montréal où passe le controversé pipeline.
La société offre de l'aide financière et des cadeaux aux municipalités depuis quelques mois, a appris Argent.
C'est le cas de la Ville de Mirabel qui a indiqué avoir reçu un montant de 10 000 $ en décembre 2011. Enbridge avait contacté la municipalité, en soulignant l'existence d'un programme d'aide financière.
«On avait fait une première demande en 2010 qui avait été refusée, mais en 2011, on nous a dit oui», a affirmé Denis Maurice, directeur du service des incendies de Mirabel. Le montant d'argent a servi à payer une partie d'une génératrice dont le prix avoisinait 50 000 $.
Encore plus, l'entreprise albertaine a aussi décidé de s'impliquer auprès d'un parc régional, celui de Bois de Belle-Rivière, situé lui aussi à Mirabel. Enbridge a tout d'abord donné 4500 $ pour un festival de pêche en juin dernier et un autre de 8000 $ pour l'amélioration des étangs du parc.
Achats de VTT et épluchette de blé d'Inde
Autre ville, même situation. La municipalité de Saint-Placide, dont une légère partie du tracé de l'oléoduc se trouve sur son territoire, a reçu 15 000 $ à la fin janvier. La ville a pu se payer un logiciel pour son unité de secours et une caméra thermique.
Contacté par Argent, le maire de la municipalité s'est dit satisfait d'avoir reçu une telle aide financière. «Pour nous c'est certain que c'est intéressant. Je ne vois pas cela comme un cadeau et je ne crois pas qu'Enbridge nous achète», a souligné le maire Denis Lavigne.
Une autre municipalité, celle de Saint-André d'Argenteuil, a reçu un montant non confirmé d'Enbridge et s'est acheté un véhicule tout-terrain de type Terra Jet. La Ville n'a pas souhaité répondre à nos questions. Montréal-Est a aussi été contacté par Enbridge qui a finalement versé 3 000 $ pour différents événements comme une épluchette de blé d'Inde.
Le porte-parole d'Enbridge au Québec, Éric Prud'homme, n'a pas répondu à nos appels répétés mardi. Mais lors d'une discussion informelle la semaine dernière, il avait souligné qu'il existe un programme de subventions pour les municipalités qui a été instauré il y a trois ans et suggérait même à celles-ci d'en faire la demande.

Enbridge arrose les municipalités, dit Greenpeace
Actuellement, le pipeline 9 achemine le pétrole raffiné de Montréal vers Sarnia en Ontario. Enbridge veut inverser le flux et faire en sorte que le pétrole albertain soit distribué au Québec.
Mais ce changement provoque plusieurs inquiétudes, notamment des environnementalistes. Ces derniers soutiennent que le bitume extrait des sables bitumineux est plus abrasif que le brut léger et qu'il pourrait provoquer davantage la rupture du pipeline.
«Enbridge arrose les municipalités le long du pipeline de manière à obtenir leur approbation pour un projet à haut risque, dont les citoyens feront les frais lors du prochain déversement», a indiqué Patrick Bonin de Greenpeace Québec lorsque contacté au sujet des subventions d'Enbridge.
Cette façon de faire d'Enbridge n'est pas sans rappeler celle des gazières dans la Vallée-du-Saint-Laurent, notamment Questerre, qui avait accordé différents montants à des municipalités où l'entreprise effectuait de l'exploration.


Enbridge devra nettoyer une rivière souillée

source web :http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/03/14/010-enbridge-kalamazoo-nettoyage.shtml
Mise à jour il y a 42 minutes





La rivière Kalamazoo, au Michigan, le 13 juillet 2011, après le déversement de pétroleLa rivière Kalamazoo, au Michigan, le 13 juillet 2011, après le déversement de pétrole  Photo :  PC/AP Photo / Joe Raymond
Plus de deux ans et demi après que la rupture d'un oléoduc eut causé le déversement de pétrole lourd dans la rivière Kalamazoo au Michigan, l'Agence de protection environnementale des États-Unis (EPA) a ordonné jeudi à l'entreprise Enbridge (TSX:ENB), de Calgary, de draguer la rivière pour en retirer le pétrole submergé.
L'agence a indiqué qu'elle a maintes fois trouvé du pétrole dans des sections de la rivière.
« La drague demandée par l'ordonnance de l'EPA empêchera au pétrole submergé de se déplacer dans des zones en aval où il sera plus difficile ou impossible de le récupérer », a indiqué l'agence dans un communiqué.
L'EPA a également ordonné à Enbridge, promoteur du controversé projet de pipeline Northern Gateway qui traverserait le nord de la Colombie-Britannique, de maintenir les pièges à sédiments le long de la rivière pour capturer le pétrole à l'extérieur des zones de drague.
L'agence a donné 15 jours à la compagnie pour fournir un plan de travail et a indiqué que la drague devrait commencer ce printemps.
Le déversement, survenu en juin 2010 près de Marshall, au Michigan, a porté ombrage à la compagnie au moment où elle fait l'objet d'une révision fédérale de son projet Northern Gateway pour livrer des produits des sables bitumineux à un port de pétroliers à Kitimat, en Colombie-Britannique.
Enbridge critiqué de toutes parts
La capacité d'Enbridge de nettoyer du bitume dilué des sables bitumineux de l'Alberta a fait l'objet de questions de la part d'opposants au projet Northern Gateway lors l'évaluation du projet.
L'EPA a publié un rapport cuisant l'an dernier critiquant la façon dont Enbridge avait réagi au déversement.
Selon une lettre envoyée jeudi par le coordonnateur de l'EPA, Ralph H. Dollhopf, à Rich Adams, vice-président, opérations d'Enbridge pour les États-Unis, indique que le pétrole s'est mélangé aux sédiments de la rivière et que la matière organique s'est transformée en boue « le rendant difficile à retracer et à récupérer ».
Les documents de l'agence américaine indiquent qu'elle a rencontré à deux reprises des responsables de la compagnie à propos de l'ordre administratif.
« Les commentaires d'Enbridge ont contesté la validité et l'interprétation des données auxquelles s'est fiée l'EPA pour prendre sa décision », peut-on lire dans le document de 36 pages.
Dans sa réponse, l'agence a indiqué qu'elle ne tiendrait pas compte de la suggestion d'Enbridge que de permettre au pétrole de se biodégrader était la meilleure option pour régler la question du pétrole restant.

mercredi 13 mars 2013

Oléoduc d'Enbridge au Québec: information publique


COMMUNIQUE DE PRESSE pour diffusion immédiate
À faire circuler dans vos réseaux

Steven Guilbeault à Ste-Justine de Newton -- Pipeline Enbridge 9b
Lundi le 11 mars s'est tenue à Ste-Justine de Newton, en présence de Steven Guilbeault, porte-parole d'Équiterre ; Jamie Nicholls, député fédéral de Vaudreuil-Soulanges ; Carole St-Yves, attachée politique de Lucie Charlebois, député de Soulanges ; Robert Sauvé, préfet de la MRC de Vaudreuil-Soulanges et des représentants des municipalités de la région, une soirée d'information publique organisée par un regroupement de citoyens des municipalités traversées par le tracé du pipeline 9b de la compagnie Enbridge.

<< L'objectif de la soirée était de rassembler le plus de citoyens possible dans le but de les informer et de permettre les échanges lors d'une période de questions à micro-ouvert auxquelles répondait un panel d'experts réunis. Nous sommes très satisfaits du résultat de la soirée ; nous avons accueillis 186 citoyens de 24 municipalités venus s’informer et partager leurs préoccupations concernant le projet d'inversion du flux pétrolier dans le pipeline 9b de la compagnie Enbridge (dans le but d'acheminer vers le Québec le pétrole issu des sables bitumineux de l’ouest-canadien). Une telle mobilisation de la population nous encourage à poursuivre notre action. La compagnie Enbridge a une feuille de route peu reluisante en ce qui a trait à la gestion de ses pipelines à travers l'Amérique du Nord et elle est la compagnie responsable du plus important déversement pétrolier en sol nord-américain. Nous ne lui faisons pas confiance. Si le pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta, le pétrole le plus sale de la planète, doit circuler à travers nos régions, nous allons nous assurer que cela se fasse dans les meilleures conditions et que la population et nos élus soient adéquatement informés des risques bien réels liés à ce projet. Nous sommes également très satisfaits de savoir que nos élus nous soutiennent dans notre démarche de demander plus de transparence à la compagnie Enbridge et qu'ils ont l'intention d'exiger de sa part la tenue d'une réunion d'information publique à micro-ouvert, afin de présenter le projet et répondre à nos questions. Jusqu'à présent, la compagnie n'a tenu aucune séance d'information publique, choisissant plutôt de rencontrer les conseils municipaux un à un, à huis clos.  >>

Les Citoyens au Courant