samedi 19 janvier 2013

M. Ken Hall pour Enbridge affirme: « Si tu en prends soin, l'oléoduc peut durer 300 ans»


  


Jesourisvert surveille la désinformation sur l'état des pipelines. Surprise en flagrant délit de désinformation de M. Ken Hall a déclaré le 23 octobre 2012. 
 « Si tu en prends soin, l'oléoduc peut durer 300 ans. L'intérieur est toujours lubrifié. Si un tracteur passe au-dessus du tuyau et fait une pression avec une roche, ça prendrait des années avant de se dégrader » Ken Hall à la journaliste de Montreal express.
À lire et à rire...:)))
Source : http://www.montrealexpress.ca/Actualites/Vos-nouvelles/2012-10-23/article-3105935/Du-petrole-provenant-des-sables-bitumineux-a-Montreal/1

Du pétrole provenant des sables bitumineux à Montréal?



Le transporteur de pétrole a tenu une consultation publique à l'église Saint-Octave de Montréal-Est, le 2 octobre dernier. Quelque 35 personnes se sont déplacées pour l'occasion, dont des membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Le projet d'Enbridge, qui est d'inverser le flot du pétrole de l'ouest vers l'est, plutôt que de l'est vers l'ouest comme c'est le cas depuis les années 90, est évalué à 100 M$ et serait effectif en 2014. Il devra être approuvé par l'Office national de l'énergie pour se réaliser.
Concrètement, cela lui permettrait de transporter du pétrole de l'Ouest canadien jusqu'en Ontario, pour ensuite être expédié à Montréal.
Actuellement, il est prévu que l'entreprise transporte du pétrole considéré « léger » qui proviendrait de la compagnie Bakken, basée en Alberta.
Mais rien n'exclut que Suncor manifeste un intérêt pour raffiner du pétrole provenant des sables bitumineux dans quelques années, souligne le directeur des relations communautaires de la région de l'Est pour Enbridge, Ken Hall. Elle serait la seule raffinerie dans la mire puisque Enbridge dit ne pas avoir l'intention de transporter ce type de pétrole jusqu'à Montréal pour être ensuite acheminé aux États-Unis, par exemple.
Cependant, la raffinerie Suncor devrait débourser environ 5 M$ pour être en mesure de fragmenter ce pétrole avant de le faire acheminer dans l'oléoduc, explique M. Hall.
Risques de fuite
Selon M. Hall, il n'y a pas plus de risques de fuite en transportant du pétrole provenant des sables bitumineux que tout autre type de pétrole dans l'oléoduc.
« On est capable de le faire. Ça fait 40 ans qu'on transporte du pétrole qui provient des sables bitumineux dans un autre système, puis on n'a aucune preuve qui dit que ce pétrole est plus abrasif, plus corrosif sur la pipeline que le pétrole léger », affirme-t-il.
Depuis la construction de l'oléoduc en 1976, un seul déversement a eu lieu à Mirabel dans le rang Saint-Joachim, en 1988. Cet incident serait survenu en raison d'une roche qui avait endommagé le tuyau.
M. Hall indique qu'un système de surveillance a été mis au point pour inspecter l'état de l'oléoduc. « Si tu en prends soin, l'oléoduc peut durer 300 ans. L'intérieur est toujours lubrifié. Si un tracteur passe au-dessus du tuyau et fait une pression avec une roche, ça prendrait des années avant de se dégrader », élabore-t-il.
L'oléoduc parcourt 831 km entre Sarnia en Ontario et Montréal, passant par Terrebonne, Sainte-Anne-des-Plaines, Mirabel, Saint-Benoît, généralement à travers des terres privées.
Le tuyau est enfoui à trois pieds dans le sol. Le pétrole circule à une vitesse de 1300 m3 à l'heure. Le volume transporté est de 240 000 tonnes par année et pourrait passer à 300 000 avec le projet d'inversion.

dimanche 13 janvier 2013

Enbridge au Québec en 2013-14 : une inversion d'oléoduc à Mirabel


Enbridge: travaux d’inversion sur la canalisation qui passe à Mirabel

Alain Ouellet, Denis Leblanc et Ken Hall, de la compagnie Enbridge, ont répondu aux questions du public le 3 octobre dernier.Photo Yves Déry
Alain Ouellet, Denis Leblanc et Ken Hall, de la compagnie Enbridge, ont répondu aux questions du public le 3 octobre dernier.

Publié le 16 Octobre 2012 
par Corinne Guimont
source web :
http://www.nordinfo.com/Actualites/2012-10-16/article-3100323/Enbridge%3A-travaux-d%26rsquoinversion-sur-la-canalisation-qui-passe-a-Mirabel/1

La compagnie Enbridge a tenu, le 3 octobre dernier, au Complexe du Val-d’Espoir, dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel, une rencontre «portes ouvertes» communautaire concernant son projet d’inversion de la canalisation 9B qui transporte du pétrole brut de l’Ontario jusqu’à Montréal en passant par Mirabel.
Actuellement, le pipeline, qui date de 1973, assure la circulation de la matière première, provenant de pays étrangers, vers l’Ouest. L’objectif de l’inversion du sens de l’écoulement du pétrole est double.
D’une part, permettre aux marchés du raffinage du Québec un approvisionnement plus important, de 240 000 barils par jour à 300 000, en ajoutant au pétrole un agent réducteur de résistance ininflammable composé de polymère qui réduit la friction.
D’autre part, de s’alimenter de pétrole brut provenant du Canada qui est moins coûteux et ainsi réduire notre dépendance aux pays étrangers.
«Il y avait sept raffineries à Montréal, aujourd’hui il en reste une, avec l’augmentation des prix du pétrole, elles ne sont pas compétitives. Le projet va aider à baisser les prix du pétrole brut et à garantir les emplois, 1 200, dans la raffinerie de Montréal», a expliqué Ken Hall, directeur des affaires publiques et gouvernementales de la région Est pour Enbridge.
Le projet de 100 M$ se résumerait à renverser les pompes qui se retrouvent dans les postes le long de la ligne comme celui de Cardinal, en Ontario, et de Terrebonne, au Québec.
La manœuvre serait d’ordre mécanique sur un tronçon de 639 km, «On l’a déjà fait souvent, ce n’est pas dangereux du tout», a ajouté Ken Hall. Le projet inclut également l’aménagement d’une installation de comptage près du poste de North Westover, en Ontario.
Pour l’instant, la demande pour ce pipeline reste du pétrole brut dit léger comme celui des formations de schiste en Saskatchewan, mais éventuellement pourrait servir à celui du pétrole lourd provenant des sables bitumineux

«C’est une inquiétude de certains groupes écologiques. Pour l’instant, les raffineries ne possèdent pas l’équipement pour ce type d’huile qui demanderait des investissements importants», précise M. Hall.

Le projet est sous réserve de l’obtention des approbations à titre de réglementation auprès de l’Office national de l’énergie. Une étude d’impacts environnementale devrait également être effectuée.

Quelques citoyens étaient présents lors du passage de L’ÉVEIL et du NORD INFO au début de la rencontre. Une cinquantaine était attendue en soirée. Les inquiétudes se situaient davantage sur un autre aspect de la canalisation, soit l’inspection relative à l’intégrité. Une manœuvre d’entretien qui permet l’inspection interne des canalisations – avec des outils qui y circulent – et renvoie les données pour évaluer la condition de la conduite.

Par la suite, certaines zones sont ciblées pour prévention par nettoyage ou la pose d’un manchon engendrant de l’excavation sur terrains privés. «On contacte les propriétaires et des arrangements sont pris pour remettre tout en place, tel que c’était», a mentionné M. Hall.
C’est vers la fin de 2013 que les travaux de construction devraient commencer et l’exploitation de la canalisation 9B après inversion est prévue au printemps 2014.

Fédéral ou provincial : qui a le dernier mot pour un pipeline


Pipeline d'Enbridge : un projet, deux consultations

source web :http://m.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/12/19/001-oleoduc-enbridge-organisme.shtml
Alors que le ministère québécois de l'Environnement envisage de créer un organisme pour évaluer les risques environnementaux reliés à une inversion de flux d'un pipeline entre Sarnia et Montréal, l'Office national de l'énergie annonce qu'il tiendra des audiences publiques pour ce projet de la pétrolière albertaine Enbridge.
En novembre dernier, Enbridge a déposé une demande à l'Office national de l'énergie pour inverser le flux d'un oléoduc existant en vue d'acheminer du pétrole des sables bitumineux de l'Alberta vers le Québec. Après étude du dossier, l'Office annonce « que la demande était complète et qu'elle pouvait être évaluée ».
L'organisme fédéral a donc fait parvenir une lettre à la compagnie Enbridge mercredi, dans laquelle il précise que les « modalités de ce processus d'audience publique seront définies de manière plus complète dans une ordonnance d'audience que l'Office rendra au début de 2013 ».
Pendant ce temps, le gouvernement du Québec affirme vouloir mettre sur pied son propre mécanisme ou organisme - autre que le BAPE - pour autoriser ou non un projet de la pétrolière Enbridge, visant ainsi à rappeler aux conservateurs de Stephen Harper qu'ils ne peuvent pas se « foutre » de l'avis du Québec.
« Je me demande jusqu'à quel point le gouvernement fédéral peut s'amuser à se foutre de ce qu'on pense au Québec. Le cas échéant, ils vont être obligés d'en prendre acte et de vivre avec ce que nous allons vouloir mettre de l'avant. » - Yves-François Blanchet, ministre québécois de l'Environnement
En vertu de ses statuts, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) ne peut examiner le projet, puisque l'oléoduc existe déjà, a rappelé le ministre québécois de l'Environnement, mais il n'entend pas pour autant se taire.
Comme le BAPE ne peut se pencher sur le projet, il a fait savoir mercredi qu'il n'exclut aucun moyen pour avoir son mot à dire, au-delà des revendications sur les champs de compétence.
« L'essentiel, c'est qu'on se donne un mécanisme de validation, de vérification, peut-être même de négation [sic], a déclaré Yves-François Blanchet à la sortie de la dernière séance du Conseil des ministres de l'année. À la limite, on créera ce dont on aura besoin. Le besoin crée l'organe. On va se donner les outils pour faire l'exercice. »
Il a rappelé que le Québec et l'Alberta avaient mis sur pied un comité pour se pencher sur le projet, à l'initiative des premières ministres Pauline Marois et Alison Redford. Cependant, on ne « fera pas l'économie des consultations » pour autant, a assuré M. Blanchet.
Le gouvernement fédéral avait déjà indiqué qu'il peut passer outre la position du Québec dans ce dossier, qu'il soit d'accord ou non. Le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, a rappelé que c'est l'Office national de l'énergie qui a compétence sur les oléoducs interprovinciaux et qu'Ottawa ne sera pas lié par les résultats d'un tel exercice.
« Maintenant, il y a d'autres manières d'intervenir dans des dossiers que de seulement revendiquer des juridictions formelles [sur les compétences]. » - Yves-François Blanchet, ministre de l'Environnement du Québec
Lorsque des journalistes lui ont demandé de préciser ce qu'il voulait dire, s'il faisait allusion à un recours judiciaire, il a dit qu'il « n'envisage pas cela comme une approche souhaitable ». « On va s'en garder un peu pour l'année prochaine », a-t-il conclu, plutôt que de préciser ses intentions.

«Trailbreaker est mort» affirme Ken Hall d'Enbridge


Du pétrole de l'Ouest canadien passera par Mirabel

5 octobre 2012 | 16h43
ARGENT  
Le transporteur de pétrole Enbridge, qui opère déjà la ligne 9, un oléoduc traversant le sud du Québec veut inverser le sens du pétrole de l'Ouest canadien vers le Québec.

Nathalie Vigneault
Agence QMI
Le transporteur de pétrole Enbridge, qui opère déjà la ligne 9, un oléoduc traversant le sud du Québec et qui passe notamment par Mirabel, veut inverser le sens du pétrole de l'Ouest canadien vers le Québec. Le tout est prévu pour le printemps 2014.
Du pétrole de l’Ouest canadien passera par Mirabel Photo : Reuters
Une consultation publique tenue au complexe Val-d'Espoir à Saint-Janvier mercredi a attiré 17 personnes. Cette rencontre publique était la deuxième et dernière qui avait lieu au Québec. La première avait eu lieu à Montréal la veille et 35 personnes y ont assisté.
L'objectif de ces consultations était de connaître les commentaires et de répondre à toutes les questions des résidents du secteur. « Une lettre d'invitation a été envoyée à toutes les adresses du secteur touché », a indiqué Denis Leblanc, coordonnateur des opérations de Montréal à Kingston.
Techniquement, les travaux qui seront effectués ne sont pas majeurs, puisqu'il ne s'agit que d'inverser le flot du pétrole de l'ouest vers l'est, plutôt que de l'est vers l'ouest comme c'est le cas depuis les années '90.
Le fait est qu'au lieu d'acheter du pétrole étranger qui arrive par le fleuve Saint-Laurent, les raffineries achèteraient le pétrole canadien, y compris celui provenant des sables bitumineux, économisant ainsi 1,5 milliard $ par année, estime-t-on. Selon les informations d'Enbridge, « le prix du baril de pétrole brut canadien est d'environ 20 $ de moins que le brut étranger ».
« L'initiative d'accès aux raffineries canadiennes d'Enbridge est une solution possible pour rendre les règles du jeu plus équitables pour les raffineries canadiennes afin d'assurer leur viabilité à long terme et de préserver des emplois », lit-on dans un document de présentation du projet.
Un déversement à Mirabel
Depuis la construction de l'oléoduc en 1976, un seul déversement a eu lieu à Mirabel dans le rang St-Joachim, en 1988.
« À cause du gel et du dégel, une roche avait endommagé le tuyau, a expliqué M. Leblanc. Aujourd'hui, la technologie permet d'éviter ce genre de problème. Aux trois à cinq ans ou au besoin, un dispositif qui analyse la surface du tuyau passe à travers. Il détecte toute anomalie avant qu'elle ne s'aggrave», a expliqué le coordonnateur.
À l'aide de cartes, de panneaux explicatifs et de vidéos, le personnel d'Enbridge a expliqué aux visiteurs combien l'oléoduc est sécuritaire.
« C'est en fait le système le plus sécuritaire de transport du pétrole brut actuellement. La servitude est aussi patrouillée à la marche et en hélicoptère régulièrement », a assuré M. Leblanc.
Le pipeline fait 831 km de long, entre Sarnia en Ontario et Montréal, passant par Terrebonne, Sainte-Anne-des-Plaines, Mirabel, Saint-Benoît, généralement à travers des terres privées.
Le tuyau est enfoui à trois pieds dans le sol. Le pétrole circule à une vitesse de 1300 m3 à l'heure. Le volume transporté est de 240 000 tonnes par année et pourrait passer à 300 000 avec ce projet d'inversion.
Le projet « Trail breaker » est mort
À propos de la possibilité que l'oléoduc soit allongé pour desservir les états de l'Est américain, le porte-parole d'Enbridge signale qu'il n'y a rien de tel en vue.
« Ce qu'on me dit ici à l'interne, c'est que le projet « Trail Breaker » est mort. Il n'était pas rentable », a indiqué Ken Hall, directeur relations communautaires de Enbridge. Ce projet, qui date de 2008, visait à ajouter un oléoduc jusque dans l'est des États-Unis.
La compagnie a plutôt opté pour développer des oléoducs qui passeraient de l'Ouest canadien vers les États-Unis directement, puis jusqu'aux états plus à l'est. « Il n'est pas question que le pétrole destiné aux États-Unis passe par Montréal », a indiqué M. Hall.