jeudi 8 mars 2012

Trailbreaker: Le CEDunham doute de l'abandon du projet

Publié le 08 mars 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

source web :http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201203/07/01-4503493-trailbreaker-toujours-vivant-selon-ses-opposants.php

TRAILBREAKER : Toujours vivant selon ses opposants


Le président du Comité d'environnement de Dunham, Jean... (photo archives La Voix de l'Est)

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Le président du Comité d'environnement de Dunham, Jean Binette.

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Maxime Massé

Maxime Massé
La Voix de l'Est

(Dunham) Malgré ses prétentions, la compagnie Enbridge n'a pas vraiment l'intention d'abandonner son projet Trailbreaker, croit le comité d'environnement de Dunham. Loin de crier victoire, son président croit même que l'entreprise canado-américaine entretient toujours l'espoir de réaliser ce projet visant à acheminer du pétrole brut provenant des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au Maine aux États-Unis, et ce, en passant par Montréal.

Rappelons que La Voix de l'Est rapportait hier que le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, mentionnait dans une lettre destinée au ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, Pierre Arcand, que Enbridge «ne prévoit plus aller de l'avant avec ce projet».

Avec Trailbreaker, Enbridge proposait d'acheminer le pétrole brut de l'Alberta jusqu'à la ville de Portland via, entre autres, un oléoduc déjà existant de Pipe-Lines Montréal (PLM) qui traverse le Québec. Pour ce faire, PLM planifiait de construire une station de pompage à Dunham pour inverser le sens d'écoulement du pétrole et le pousser par-dessus les monts Sutton.

Cela a provoqué une levée de boucliers de plusieurs citoyens de la municipalité et de groupes environnementaux qui craignent les risques rattachés à une telle opération. Ils s'inquiètent notamment de l'impact que pourrait avoir un déversement pour les nappes phréatiques de la région.

Et bien qu'une porte-parole d'Enbridge a aussi indiqué que la compagnie n'allait «plus de l'avant avec ce projet», les opposants de Trailbreaker n'ont pas l'intention de baisser la garde.

Des doutes

«Jusqu'à un certain point, on est obligés de croire les ministres qui se parlent, mais d'un autre côté, nous, on a nos doutes. Disons qu'on ne fêtera pas ce soir à cause de cette nouvelle là», a indiqué hier entrevue Jean Binette, président du comité d'environnement de Dunham.

Tous les détails dans notre édition de jeudi

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