mardi 27 septembre 2011

Sables bitumineux albertains : manifestation à Ottawa contre le projet Keystone XL

Bonjour à vous,

voici une suite d'information sur les manifestations à Ottawa contre le projet Keystone XL entre l'Alberta-province pétrolifère canadienne- et le Texas-État pétrolifère des États-Unis

source web Cyberpresse

Publié le 21 septembre 2011 à 18h20 | Mis à jour le 21 septembre 2011 à 18h20

Manifestation contre Keystone: les acteurs ont tenté de se «refaire un nom»

L'actrice américaine Daryl Hannah a été arrêtée à... (Photo: Reuters)

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L'actrice américaine Daryl Hannah a été arrêtée à Washington, le mois dernier, lors d'une campagne de désobéissance civile organisée contre le pipeline Keystone XL.

PHOTO: REUTERS

La Presse Canadienne
Calgary

Une représentante de la Chambre de commerce des États-Unis a soutenu que les acteurs hollywoodiens ayant pris part aux manifestations contre les sables bitumineux de l'Alberta et le controversé projet de construction d'un pipeline tentaient de se refaire un nom.

Karen Harbert a lancé que par ces gestes, les comédiens et célébrités avaient simplement essayé de faire, à nouveau, les manchettes des journaux.

Les Canadiens Dave Thomas et Graham Greene ont fait savoir qu'ils soutenaient la manifestation prévue lundi à Ottawa pour protester contre les sables bitumineux et le controversé pipeline Keystone XL.

Le mois dernier, Daryl Hannah et Margot Kidder ont été arrêtées dans la capitale américaine, à Washington, lors d'une campagne de désobéissance civile organisée contre le pipeline. Le projet de la compagnie TransCanada n'a toujours pas reçu le feu vert de l'administration américaine.

Mme Harbert, qui a tenu ces propos lors d'une allocution à la Chambre du commerce de Calgary, a avancé que les protestations tenues à Washington n'avaient pas retenu l'attention d'une majorité d'Américains.

Elle a ajouté que l'échec du projet de pipeline, qui doit transporter la ressource de l'Alberta jusqu'à la côte du golfe du Mexique, ne signifierait pas pour autant la fin des sables bitumineux.

EN PRIME UNE AUTRE VISION DE QUEBECOR-MEDIA


Agence QMI-Quebecor-Montréal

Ottawa

Des manifestants veulent entrer au Parlement

Agence QMI
TVA Nouvelles
26/09/2011 12h51


Ottawa - Des manifestants veulent entrer au Parlement
Différents groupes environnementaux se sont rassemblés au Parlement à Ottawa.
© Agence QMI

OTTAWA - Les manifestants de Greenpeace et d'autres groupes environnementaux ainsi que syndicaux qui s’opposent à un projet de pipeline devaient tenter d’entrer au Parlement à Ottawa, malgré une forte présence policière, lundi.

La manifestation devant le Parlement visait à dénoncer le pipeline Keystone XL.

Ce projet controversé de 7 milliards $ vise à construire un pipeline qui transportera du pétrole de l'Alberta jusqu'au golfe du Mexique. Selon les groupes environnementaux et les syndicats participant au rassemblement, le projet va apporter plus de pollution en sol canadien, mais créera plus d'emplois aux États-Unis.

Greenpeace avait déjà indiqué en matinée que le rassemblement sur la colline du Parlement serait suivi d'une «action massive de désobéissance civile».

Les manifestants devaient marcher par vagues d'environ six personnes vers les portes principales du Parlement afin d'amorcer une occupation du foyer de l'édifice central.

Des dizaines d'agents de la Gendarmerie royale du Canada sont sur place afin que les manifestants ne franchissent pas le périmètre établi. Trois grosses clôtures ont été installées pour empêcher les manifestants d'accéder au Parlement.

Certains manifestants ont tenté, vers midi lundi, de franchir la première clôture, mais ils ont rapidement été arrêtés par les policiers.

«Le Canada est en train de manquer le bateau de l'économie du XXIe siècle et comme tout ce qu'on a fait jusqu'à maintenant n'a pas fonctionné, les gens disent: on est prêts maintenant à se mettre en position de se faire arrêter pour se faire entendre par le gouvernement de Stephen Harper», affirme Steven Guilbeault, d'Équiterre.

Plusieurs manifestations ont eu lieu à Washington lors des dernières semaines afin de dénoncer ce projet. Celui-ci a été approuvé par Ottawa. Il ne l'a pas encore été aux États-Unis.

lundi 26 septembre 2011

Montréal Pipe-Lines et le BPC à Highwater: Le MDDPE suit le dossier de près

Publié le 24 septembre 2011 à 05h00 | Mis à jour le 24 septembre 2011 à 05h00

Station de pompage de Montréal Pipe-Line : deux sites nettoyés


L'huile de trois transformateurs à la station de... (photo Alain Dion)

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L'huile de trois transformateurs à la station de pompage de Montréal Pipe-Line à Highwater a fui dans le sol. Des travaux ont permis de retirer la terre contaminée sur deux des trois sites.

PHOTO ALAIN DION

Michel Laliberté

Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Canton de Potton) Deux des trois sites où de l'huile de transformateurs s'est écoulée dans le sol à la station de pompage de Montréal Pipe-Line à Highwater ont été nettoyés avec succès. Une excavation plus poussée est toutefois requise sur le troisième site pour déterminer l'ampleur de la contamination, selon le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.

Un rapport préparé par SNC-Lavalin pour Montréal Pipe-Line stipule que les travaux d'excavation sur les deux premiers sites ont permis de retirer toute la terre contaminée, a expliqué hier Émile Grieco, directeur régional Estrie-Montérégie du MDDEP. Le taux de BCP était inférieur aux normes, a-t-il aussi précisé.

Dans le cas du troisième site, le trou devra être agrandi puisque l'huile semble s'être répandue sur une plus grande superficie et plus en profondeur, a indiqué M. Grieco. «Il faut aller plus loin pour voir où la contamination arrête.»

Jusqu'à maintenant, environ 12 mètres cubes de terre ont été excavés. La terre devra être décontaminée avant d'être enfouie dans un site autorisé, a dit M. Grieco.

Montréal Pipe-Line a jusqu'au 7 octobre pour fournir un autre rapport sur le troisième site.

Tous les détails dans notre édition de samedi (24 septembre 2011-La voix de l'Est)

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dimanche 25 septembre 2011

Montréal Pipe-Lines : une fuite de BPC à Highwater

Fuite d'huile de Montréal Pipe-Line dans le canton de Potton

Mise à jour le jeudi 22 septembre 2011 à 18 h 13 HAE

source web : http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2011/09/22/008-fuites-huile-montreal-pipe-line-canton-potton.shtml

Station de pompage de Montreal Pipe-Line dans le Canton de Potton

Depuis quelques jours, des transformateurs fuient à la station de pompage de Montréal Pipeline, située dans le canton de Potton.

Montréal Pipeline a fait des travaux de nettoyage, mais le ministère de l'Environnement attend encore des résultats pour déterminer s'il y a eu contamination aux BPC.

C'est un résident du secteur qui a alerté le ministère après avoir constaté que de l'huile s'échappait.

Montréal Pipe-Line a creusé, au printemps, pour retirer la terre imbibée d'huile. Les fuites provenaient de trois transformateurs.

« Je me suis aperçu par hasard que les trois transformateurs fuyaient et d'une façon importante. C'est très inquiétant quand on sait qu'une tasse d'huile peut contaminer des litres et des litres d'eau », explique le résident qui a avisé le ministère, Jean-Pierre Gravel.

« Ce sont les informations habituelles que l'on demande dans ces cas-là, à savoir : la quantité de sols qui a été excavée. Est-ce que le sol était contaminé? Si oui, à quel endroit ça a été acheminé? On est en attente de ces informations-là », explique le directeur régional du Centre de contrôle environnemental au ministère de l'Environnement, Émile Grieco.

Montréal Pipe-Line affirme déjà qu'il n'y a aucune trace de ces produits chimiques toxiques.

La compagnie s'expose à une amende pour ne pas avoir avisé le ministère de l'Environnement de ce déversement d'huile et pour avoir procédé à des travaux d'excavation sans son autorisation.

Plus de 500 000 barils de pétrole par jour transitent par cet oléoduc.

Inquiétudes

Le Comité pour l'environnement de Duham, qui s'oppose à l'inversion du flot de Portland à Montréal, est inquiet.

« Avec les installations du pipeline de 18 pouces que l'on veut inverser, on doute que ce soit viable à plus ou moins long terme. On pense que le pipeline, tel qu'il est présentement, est dangereux », précise le président du comité, Jean Binette.

Les résultats de rapports remis à l'Office national de l'Énergie sur la présence ou non de BCP, sur l'égouttement de la station de pompage et sur la formation du personnel seront connus sous peu.


jeudi 22 septembre 2011

Pipeline Montréal-Portland : fuite signalée à Highwater

Publié le 22 septembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

source web :http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201109/21/01-4450074-montreal-pipe-line-des-transformateurs-fuient.php

Montréal Pipe-Line : des transformateurs fuient


René Guertin, Jean Binette, Jean-Pierre Gravel et Julien... (photo Alain Dion)

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René Guertin, Jean Binette, Jean-Pierre Gravel et Julien Fantini, des membres du comité de l'environnement de Dunham, croient que Montréal Pipe-Line néglige l'entretien de ses équipements.

PHOTO ALAIN DION

Michel Laliberté

Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Canton de Potton) De l'huile s'est échappée des transformateurs que Montréal Pipe-Line utilise à sa station de pompage de Highwater dans le Canton de Potton. On ignore pour le moment si l'huile contenait des BPC et quelle est l'ampleur de la contamination.

La compagnie a entrepris des travaux pour excaver le sol où se trouvent les transformateurs, confirme Émile Grieco, directeur régional Estrie-Montérégie au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Le MDDEP a demandé à la compagnie de stopper les travaux et de faire analyser des échantillons de terre par une firme reconnue. Montréal Pipe-Line a jusqu'à aujourd'hui pour transmettre les résultats au Ministère, a dit M. Grieco.

La contamination ne semble pas importante, a toutefois expliqué M. Grieco. «À première vue, ça ne semble pas s'être répandu beaucoup.»

C'est un résidant du Canton de Potton qui a avisé le MDDEP, le 12 septembre, que des travaux d'excavation étaient en cours sur les terrains de Montréal Pipe-Line, a indiqué M. Grieco. Un inspecteur du MDDEP s'est rendu sur place le lendemain, mais n'a pu entrer sur le site entouré de clôtures, a-t-il ajouté. Un avis d'infraction pourrait être donné à la compagnie parce qu'elle n'a pas avisé le MDDEP des fuites d'huile et parce qu'elle a procédé à des excavations sans autorisation.

Pour les membres du comité d'environnement de Dunham, les fuites des transformateurs de Montréal Pipe-Line tendent à démontrer que la compagnie ne se soucie pas assez de l'aspect sécurité. «C'est un bon exemple qu'ils n'entretiennent pas leurs équipements correctement, signale Jean Binette. Ça fait des années que c'est comme ça.»

«S'ils négligent leurs transformateurs, des équipements qu'on peut voir, dans quel état sont ses tuyaux dans le sol?», s'interroge de son côté Jean-Pierre Gravel.

C'est le comité d'environnement de Dunham, le 5 mai dernier, qui a avisé des ingénieurs de l'Office national de l'énergie que les transformateurs de la station de pompage de Highwater de Montréal Pipe-Lines fuyaient. L'ONÉ en a ensuite informé la compagnie. «C'était assez évident, se rappelle M. Gravel. Le sol était tacheté juste en dessous. Je me demande comment les gens de l'Office national de l'énergie ne l'ont pas vu quand ils sont passés la veille.»

Le 23 août dernier, lors d'une autre rencontre avec des employés de l'ONÉ, les représentants du comité d'environnement de Dunham ont voulu savoir si les transformateurs de la compagnie contenaient des BPC.

«Ils ont posé la question à Montréal Pipe-Line qui a dit que non», a expliqué M. Binette. Il a été surpris d'apprendre que l'ONÉ n'a pas demandé à la compagnie de preuve, à savoir une sorte de certification. «C'est bien certain qu'elle n'allait pas dire que les transformateurs en renfermaient. Pourquoi ne pas avoir vérifié?»

À l'ONÉ, on assure avoir demandé une preuve que les transformateurs ne contiennent pas de BPC au-delà des normes permises, a dit Carole Léger-Kubeczek, responsable des communications de l'organisme.

Bassins de rétention

Par ailleurs, l'ONÉ vient de recevoir la réponse de Montréal Pipe-Line quant aux mesures qu'elle entend prendre pour réduire les risques de déversement de pétrole à ses deux stations de pompage au Québec, celles de Highwater et de Saint-Césaire. En mai dernier, à la suite d'une inspection de ses installations, l'ONÉ faisait remarquer à l'entreprise que rien à ses deux stations de pompage ne permettait de capter le pétrole en cas de bris. L'organisme fédéral chargé de la surveillance des entreprises productrices d'énergie au Canada avait alors donné jusqu'au 31 août à la compagnie pour suggérer des solutions pour régler ce problème. L'entreprise a demandé une prolongation de 20 jours pour produire sa réponse.

La direction de l'ONÉ n'a pas voulu dévoiler les solutions proposées par Montréal Pipe-Line. «Nous allons analyser la réponse de la compagnie», s'est limitée à dire Mme Léger-Kubeczek.

Le directeur de l'exploitation de Montréal Pipe-Line, Guy Robitaille, n'a pas rappelé La Voix de l'Est.