vendredi 20 mai 2011

Dépôt de la pétition à l'Assemblé Nationale sur l'oléoduc Pipe-Lines Montréal

Source web :http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-2/journal-debats/20110517/38133.html#_Toc293495097

Journal des débats de l'Assemblée nationale

Version finale

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39e législature, 2e session
(début : 23 février 2011)

Le mardi 17 mai 2011 - Vol. 42 N° 27

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Tenir des études d'impact et des
audiences publiques sur l'installation
d'une station de pompage de pétrole
à Dunham, en Montérégie

Mme Ouellet: Merci, M. le Président. J'aimerais, dans un premier temps, saluer les membres du comité de l'environnement de Dunham à l'origine de ces trois pétitions.

Donc, je dépose l'extrait d'une pétition adressée, signée par 2 759 pétitionnaires. Désignation: citoyens et citoyennes du Québec.

«Les faits invoqués sont les suivants:

«Attendu que la station de pompage que la compagnie PLML veut installer à Dunham contrevient à la vocation agrotouristique des lieux;

«Attendu que la station de pompage, installée sur un conduit vieux de 60 ans, comporte des risques importants de bris et de contamination des sols et des eaux pour les résidents et agriculteurs de la région. Les eaux de surface se dirigent vers le lac Davignon qui sert d'eau potable à la ville de Cowansville;

«Attendu que l'installation de cette station de pompage -- au flot assez puissant pour traverser les monts Sutton -- et l'inversion du sens de l'écoulement du pétrole fragilisent tout l'oléoduc et multiplient les risques d'accidents et donc de contamination sur le territoire des 15 municipalités québécoises que traverse l'oléoduc;

«Et l'intervention réclamée se résume ainsi:

«À ces causes, les pétitionnaires demandent au gouvernement du Canada et au gouvernement du Québec de tenir des études d'impact environnemental et des audiences publiques afin d'examiner l'ensemble du projet, incluant les stations existantes de Highwater et Saint-Césaire, et ce, pour répondre à toutes les interrogations des citoyens sur les risques technologiques et écologiques.»

Je certifie que cet extrait est conforme à l'original de la pétition.

Le Président: Alors, l'extrait de cette pétition est déposé.

Et il n'y a pas de réponses orales aux pétitions ni d'interventions portant sur une violation de droit ou de privilège.


dimanche 15 mai 2011

Mining Injustice conference : Tar Sands in Dunham

Tar Sands Pipelines: Laurent Busseau

53 vues

Ajoutée par le 14 mai 2011

Laurent Busseau is a historian with a degree in journalism. Born in France, he moved to Dunham, Quebec in 2007.Laurent initiated resistance to a pipeline project, thru research,exposure, and the dissemination of the facts concerning Portland Montreal Pipeline inc and its proposed pumping station/flow reversal project in Dunham. He created and maintains jesourisvert.blogspot.com dedicated to informing the public on the subject of pipelines, and the Canadian the oil industry. Laurent left his post as Vice President of the Dunham Environment Committee, but continues to actively pursue the creation of an effective peaceful resistance in public institutions to the Company's project.

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jeudi 12 mai 2011

Pipe-Lines Montréal ltée peut faire appel du jugement du TAQ

5 mai 2011 à 16h29

Pipeline à Dunham: la cause sera entendue en appel

source web :http://cowansville.enregion.ca
Si l'appel avait été rejeté, la compagnie aurait été obligé de refaire ses devoirs.

Si l'appel avait été rejeté, la compagnie aurait été obligé de refaire ses devoirs.
Photo: Archives

La juge Danielle Côté, de la Cour du Québec, a accepté d'entendre la cause opposant Pipe-Lines Montréal Ltée et le Dunhamien Stéphane Durand que la compagnie portait en appel. Dans son jugement, la juge Côté permet l'appel en raison de trois questions qui demeurent sans réponses.

Le 11 mars dernier, la juge Danielle Côté avait entendu les deux parties avant de prendre la cause en délibéré. À la base, le citoyen Durand avait exposé les mêmes arguments que devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ), c'est-à-dire que la compagnie n'avait pas fourni les renseignements nécessaires pour prouver qu'il n'y avait pas d'autres endroits possibles.

C'est justement ces propos que la juge Côté remet en question. «Le TAQ a-t-il erré en concluant que la demande d'autorisation portait sur une nouvelle utilisation au sens de l'article 61.1 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles? A-t-il erré en exigeant une démonstration rigoureuse du fait qu'aucun autre emplacement n'était disponible à l'extérieur d'une zone agricole? A-t-il erré en s'ingérant dans la nature du projet et du plan d'affaires de l'appelante en exigeant qu'elle justifie le choix de la localisation de la fenêtre hydraulique?», peut-on lire dans le jugement.

Le président du Comité pour l'environnement de Dunham (CED), Jean Binette, a indiqué au journal le Guide que, pour sa part, c'est une étape de plus. Le comité est en attente de la suite des choses.

Rappelons qu'à la base, le TAQ, en novembre dernier, annulait la décision de la commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) qui avait autorisé, en mai 2009, la construction et l'exploitation d'une station de pompage et d'équipements connexes.

Dans sa décision, le TAQ a indiqué que le CPTAQ aurait dû réclamer une étude sérieuse pour l'utilisation du terrain agricole, situé au coin des chemins Childerhouse et Favreau, visé par la compagnie.

Soulignons qu'actuellement, le pétrole est acheminé de Montréal-Est à South Portland, dans le Maine. Cependant, un volet du projet de Pipe-Lines Montréal Ltée vise à renverser les flots afin qu'ils partent de Montréal-Est pour se rendre à South Portland.

Le pétrole canadien : un investissement mondial en temps de guerre

Jesourisvert essaye de trouver de nouvelles sources d'information sur le contexte pétrolier.
Voici un nouveau site La Chronique Agora
http://la-chronique-agora.com
CV de La Chronique Agora

Fondée à Paris en 2000, La Chronique Agora a été l’une des pionnières dans l’édition financière sur internet.

Depuis le départ, nous avons choisi d’adopter un point de vue honnête et lucide sur les défis que l’économie occidentale — notamment les Etats-Unis — doivent relever, ainsi que les difficultés qui les attendent selon nous.

Pétrole : misez sur le Canada, loin des troubles du Moyen-Orient

▪ Vous avez remarqué comme l’information est cyclique ? Chaque année, nous pouvons être sûrs que nous connaîtrons :

1. Un mariage princier (deux pour le prix d’un cette année) ;

2. Une guerre déclenchée par les Etats-Unis ;

3. Un accident naturel ou politique qui enflammera le prix du baril.

C’est ce dernier point que je voudrais aborder avec vous. Que ce soit les vitupérations nauséabondes du président iranien, un accident sur une plate-forme, ou un cyclone dans le golfe du Mexique, vous pouvez être sûr que le pétrole connaîtra au moins un accès de fièvre dans l’année.

Pourtant, nous devrions être capables de profiter de la hausse des cours sans serrer les dents chaque année. Et pour ça, j’ai trouvé la solution. Je vous propose une “assurance” sur le pétrole.

Investir dans un producteur pétrolier en bonne santé, qui opère dans un pays stable, à proximité des lieux de consommation, ça existe. Ces quelques lignes vous indiqueront où se trouve ce havre de paix.

▪ La menace se précise dans le Golfe

Aujourd’hui, le secteur pétrolier ne craint même plus les fameux “regains de tensions” dans la région, il vit carrément dans la peur. Cette peur à un nom : l’Iran.

Téhéran fait régulièrement naviguer ses bâtiments militaires autour du détroit d’Ormuz. Or ce détroit est considéré comme le nouveau canal de Suez du XXIe siècle. La moitié du pétrole de l’Arabie Saoudite y transite. Couper cette artère signifierait l’asphyxie du seul moteur économique encore en marche actuellement, la Chine.

On assiste par conséquent à une sur-militarisation de la région depuis quelques années. Pays du Golfe, Iran, Etats-Unis, France, Inde, Chine, toutes les grandes nations affichent ostensiblement la modernité de leurs équipements militaires dernier cri. Rien de bien rassurant pour les prix du pétrole…

▪ Le grand saut dans l’inconnu des révoltes arabes

Au cycle annuel des crises du Moyen-Orient, on peut rajouter désormais le cycle mensuel.

Nous entrons dans le cinquième mois de crise dans le monde arabe. Les termes d’”enlisement”, de “révolutions sanglantes”, de “monarchie déstabilisée” apparaissent de plus en plus…

Ces révoltes étaient un vent frais au mois de janvier. Elles m’apparaissent désormais de plus en plus comme un grand saut dans l’inconnu.

▪ Les cyclones menacent constamment la production américaine

Dans le golfe du Mexique, la production pétrolière pourrait être ralentie dans les années à venir. Les centaines de plates-formes pétrolières qui opèrent au large des côtes américaines vivent désormais sous le coup d’une double menace :

- les ouragans et les cyclones. La fréquence de ces phénomènes est de plus en plus rapprochée. Pour mémoire, le cyclone Katrina avait amené à l’arrêt total des exploitations. Certaines plates-formes avaient même été emportées par l’ouragan, et projetées sur des villes de la côte ;

- l’effet Deepwater Horizon. Les nouvelles règles de sécurité imposées par le gouvernement américain renchérissent le coût d’exploitation. Les marges des opérateurs se sont considérablement réduites depuis un an.

▪ Un pays de cocagne parmi les pays les plus développés

Je vous propose d’investir dans un pays qui a su conjuguer deux caractéristiques réputées inconciliables : une production abondante de pétrole et une démocratie apaisée. Ce pays est si calme que je défie quiconque de me citer le nom du Premier ministre. Démocratie solide, infrastructure développée, relatif suivisme dans les affaires du monde, on a trouvé notre perle rare : le Canada !

▪ Une production bientôt indispensable

Le Canada est en passe de devenir un producteur majeur de pétrole. Le pays possède les deuxièmes réserves de pétrole au monde, soit 170 milliards de barils. Cette richesse, il la doit aux fameux “sables bitumineux”.

Dans un contexte de raréfaction de nouveaux gisements géants de pétrole, les ressources canadiennes seront bientôt indispensables à l’économie internationale.

▪ Profitez désormais des sursauts du pétrole

Investir dans les sables bitumineux, c’est acheter une assurance contre la poudrière du Moyen-Orient. A chaque soubresaut dans le Golfe, les sociétés installées au Canada profiteront de l’augmentation des prix sans avoir à bouger le petit doigt. Des sociétés comme le Canadien Suncor sont idéalement placées pour profiter oisivement de la hausse du baril.

Restez attentif aux perturbations dans le monde arabes, et protégez-vous en conséquence !

[Jean-Claude Périvier est notre spécialiste de la géopolitique ainsi que des investissements géostratégiques. En tant qu'entrepreneur il a appris que pour réussir il faut être visionnaire : identifier les méga-tendances de demain et y investir avant que le monde entier ne s'aperçoive de tout leur potentiel. C'est avec cette approche qu'il rédige chaque mois la lettre d'investissement Défis & Profits.]

Première parution dans l’Edito Matières Premières & Devises du 04/05/2011.

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