mardi 29 novembre 2011

pipeline en Alberta : un problème à suivre pour Pembina institut

source web http://www.journalmetro.com/life/article/1034428--think-tank-says-time-for-oil-pipeline-review

JOHN COTTER
Publié: 25 novembre 2011 17:52
Mis à jour: 25 novembre 2011

Think-tank says time for oil pipeline review

EDMONTON - An environmental think-tank says recent spills in Alberta show it's time for regulators to review how aging oil pipelines are monitored and maintained.

Nathan Lemphers of the Pembina Institute says there's a greater chance of more spills because more oil is flowing through older lines.

"Given the number of major pipeline spills that happened this past spring, and now this Penn West pipeline spill, there is a need for the Energy Resources Conservation Board to reassess how it manages aging infrastructure," Lemphers said Friday.

"The ERCB needs to ensure that there is improved monitoring and maintenance of these aging pipelines and that they enforce existing pipeline safety regulations."

The board estimates there are about 400,000 kilometres of energy-related pipelines criss-crossing Alberta.

Last month, a Penn West (TSX:PWT) pipeline leaked 500,000 litres of watery oil near Swan Hills. The emulsion came from a pipeline connected to old oil wells.

The Calgary-based company has so far removed five million litres of water that was contaminated by the spill and 2,300 tonnes of soil. The ERCB said Friday that the site remains shut down and will not reopen until an investigation into what happened is complete.

Last April, Plains Midstream Canada reported a major breach of its 44-year-old Rainbow pipeline north of Peace River. About 4.5 million litres of oil escaped.

Kinder Morgan also reported a spill that month from its pipeline carrying diluted unprocessed oilsands crude near Chip Lake west of Edmonton.

The Pembina Pipeline Corp. (TSX:PIF) reported a spill on its line near Swan Hills in July.

Cleanup and remediation of the Plains Midstream spill continues.

The conservation board is responsible for regulating pipelines that begin and end in Alberta. Pipelines that cross provincial boundaries or the U.S. border are regulated by the federal National Energy Board.

The Alberta regulator said pipelines in the province have never been safer. The latest (2010) statistics show 1.6 incidents per thousand kilometres of pipeline.

"Alberta’s pipeline system is very safe," said board spokesman Darin Barter.

"The ERCB expects companies to operate pipelines safely and within all regulatory requirements regardless of age."

The Pembina Institute said the breaches this year show the status quo isn't good enough.

"This recent spill highlights the environmental risks of pipelines in Alberta," Lemphers said. "More can and should be done to ensure this kind of spill does not happen again."

lundi 28 novembre 2011

Sables bitumineux: Londres soutiendrait secrètement Ottawa

source web : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201111/27/01-4472109-sables-bitumineux-londres-soutiendrait-secretement-ottawa.php

La Presse Canadienne
Ottawa

La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la campagne du Canada contre la proposition de l'Union européenne visant à étiqueter le pétrole produit à partir de sables bitumineux comme étant plus polluant, a rapporté dimanche un journal britannique.

The Guardian a en effet révélé que Shell et BP, deux géants du secteur de l'énergie ayant chacun un important projet d'exploitation de sables bitumineux en Alberta, avaient fait du lobbying auprès du gouvernement de David Cameron afin qu'il prête main-forte au gouvernement de Stephen Harper dans sa lutte contre l'initiative européenne.

Selon des documents obtenus en vertu des lois sur l'accès à l'information, au moins 15 réunions de haut niveau et plusieurs échanges ont eu lieu depuis septembre entre Londres et Ottawa.

L'Union européenne souhaite faire officiellement reconnaître que le transport du pétrole provenant des sables bitumineux génère 22 pour cent plus de gaz à effet de serre que celui du pétrole conventionnel, ce qui reviendrait à étiqueter le pétrole albertain comme étant plus polluant.

En prévision du vote européen sur la qualité des carburants, qui aura lieu vendredi, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, William Hague, avait offert son appui au gouvernement canadien et envoyé, en septembre, un télégramme aux ambassades de la Grande-Bretagne au Canada leur ordonnant de transmettre l'opinion de Londres sur la question et de demander à Ottawa ce qui constituerait pour elle un arrangement acceptable.

Selon The Guardian, le fait que la Grande-Bretagne adopte la même position que le Canada au sujet de la proposition de l'Union européenne isole le pays par rapport au reste du continent et le place dans une situation très embarrassante, alors qu'une nouvelle série de rencontres internationales sur les changements climatiques est sur le point de commencer à Durban, en Afrique du Sud, lundi.

L'article du quotidien est basé sur des documents obtenus par The Co-operative, un regroupement d'entreprises britanniques qui milite contre les sables bitumineux dans le cadre d'une campagne sur les changements climatiques.

«C'est très décevant d'apprendre que le gouvernement de la Grande-Bretagne soutient les efforts du Canada et nous espérons qu'il reverra sa position et qu'il placera la nécessité de remédier aux changements climatiques avant les intérêts commerciaux du Canada lorsque viendra le temps de voter pour la proposition de la commission européenne», a déclaré Colin Baines, le responsable de la campagne contre les carburants toxiques pour The Co-operative, en entrevue avec The Guardian.

Bill McKibben, un environnementaliste américain qui a été arrêté en août dernier alors qu'il manifestait contre le pipeline Keystone XL de TransCanada, a affirmé que la Grande-Bretagne semblait être devenue le «partenaire de crime» du Canada.

«Ce sera l'une des plus importantes décisions en matière d'environnement prises par le gouvernement Cameron», a-t-il conclu.

seconde source web :http://m.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/gouvernement/sables-bitumineux-ottawa-soutenue-secretement-par-londres/538204


La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la campagne du Canada contre la proposition de l'Union européenne visant à étiqueter le pétrole produit à partir de sables bitumineux comme étant plus polluant, a rapporté dimanche un journal britannique.

The Guardian a en effet révélé que Shell et BP, deux géants du secteur de l'énergie ayant chacun un important projet d'exploitation de sables bitumineux en Alberta, avaient fait du lobbying auprès du gouvernement de David Cameron afin qu'il prête main-forte au gouvernement de Stephen Harper dans sa lutte contre l'initiative européenne.

Selon des documents obtenus en vertu des lois sur l'accès à l'information, au moins 15 réunions de haut niveau et plusieurs échanges ont eu lieu depuis septembre entre Londres et Ottawa.

L'Union européenne souhaite faire officiellement reconnaître que le transport du pétrole provenant des sables bitumineux génère 22 pour cent plus de gaz à effet de serre que celui du pétrole conventionnel, ce qui reviendrait à étiqueter le pétrole albertain comme étant plus polluant.

En prévision du vote européen sur la qualité des carburants, qui aura lieu vendredi, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, William Hague, avait offert son appui au gouvernement canadien et envoyé, en septembre, un télégramme aux ambassades de la Grande-Bretagne au Canada leur ordonnant de transmettre l'opinion de Londres sur la question et de demander à Ottawa ce qui constituerait pour elle un arrangement acceptable.

Selon The Guardian, le fait que la Grande-Bretagne adopte la même position que le Canada au sujet de la proposition de l'Union européenne isole le pays par rapport au reste du continent et le place dans une situation très embarrassante, alors qu'une nouvelle série de rencontres internationales sur les changements climatiques est sur le point de commencer à Durban, en Afrique du Sud, lundi.

L'article du quotidien est basé sur des documents obtenus par The Co-operative, un regroupement d'entreprises britanniques qui milite contre les sables bitumineux dans le cadre d'une campagne sur les changements climatiques.

"C'est très décevant d'apprendre que le gouvernement de la Grande-Bretagne soutient les efforts du Canada et nous espérons qu'il reverra sa position et qu'il placera la nécessité de remédier aux changements climatiques avant les intérêts commerciaux du Canada lorsque viendra le temps de voter pour la proposition de la commission européenne", a déclaré Colin Baines, le responsable de la campagne contre les carburants toxiques pour The Co-operative, en entrevue avec The Guardian.

Bill McKibben, un environnementaliste américain qui a été arrêté en août dernier alors qu'il manifestait contre le pipeline Keystone XL de TransCanada, a affirmé que la Grande-Bretagne semblait être devenue le "partenaire de crime" du Canada.

"Ce sera l'une des plus importantes décisions en matière d'environnement prises par le gouvernement Cameron", a-t-il conclu.


lundi 21 novembre 2011

Fuite au Brésil pour la pétrolière Chevron : forte amende salée en eau de mer...

ENVIRONNEMENT

Marée noire au Brésil: amende salée pour Chevron

21. novembre 2011, 21h21

LeMatin.ch & les agences

Le groupe pétrolier américain Chevron devra payer 28 millions de dollars pour la marée noire provoquée au large de Rio.

Marée noire au large de Rio provoquée par le groupe pétrolier américain Chevron.

Marée noire au large de Rio provoquée par le groupe pétrolier américain Chevron. © Keystone (archive)

L’Institut brésilien de l’environnement (Ibama) a infligé une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars) au groupe pétrolier américain Chevron pour la marée noire provoquée au large de Rio, a annoncé le secrétaire à l’Environnement de l’Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc.

Carlos Minc a ajouté, dans une conférence de presse, qu’il demanderait en justice des indemnités supplémentaires pour réparer les dégâts provoqués par la marée noire. Au total, les amendes frappant Chevron pourront totaliser cent millions de reais (56 millions de dollars).

"A première vue, le montant (total) peut atteindre 100 millions" de reais, a dit Carlos Minc.

Amende maximum

Dans la matinée, le secrétaire à l’environnement avait prévenu que Chevron se verrait infliger l’amende maximum prévue par la loi pour les dommages à l’environnement.

Carlos Minc avait ajouté que l’Etat de Rio allait de son côté infliger une amende qui "peut aller jusqu’à 30 millions de reais" (16,7 millions de dollars) et que d’autres seraient demandées pour les dégâts provoqués.

Fuite de pétrole au Brésil pour la pétrolière Chevron

Fuite de pétrole au Brésil - Chevron admet sa responsabilité

source web :http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/336592/fuite-de-petrole-au-bresil-chevron-admet-sa-responsabilite
Chevron forait un puits d’évaluation à 370 kilomètres de la côte de Rio de Janeiro lorsque la fuite s’est déclenchée.<br />
Photo : Agence Reuters Rogerio Santana
Chevron forait un puits d’évaluation à 370 kilomètres de la côte de Rio de Janeiro lorsque la fuite s’est déclenchée.
São Paulo, Brésil — Le dirigeant responsable des activités de la pétrolière Chevron au Brésil a indiqué hier que la compagnie prendrait toutes ses responsabilités après une fuite de pétrole au large du pays sud-américain.

L'incident serait survenu parce que les travailleurs de Chevron ont sous-estimé la pression d'une nappe pétrolière sous-marine avant d'y forer un puits, selon George Buck.

S'adressant à des journalistes étrangers, il a affirmé que son entreprise «assumait la pleine responsabilité de cet incident» et que «la présence de pétrole à la surface de l'eau était inacceptable aux yeux de Chevron».

M. Buck a toutefois rejeté les allégations selon lesquelles son entreprise n'avait pas informé les autorités brésiliennes de la situation assez rapidement et ne gérait pas efficacement les opérations de nettoyage.

Chevron forait un puits d'évaluation à quelque 370 kilomètres au large de la côte nord-est de Rio de Janeiro lorsque la fuite s'est déclenchée le 7 novembre dernier.

Manques de pression


Le fluide de forage, qui est pompé au centre du trou pour faciliter le travail de la mèche, n'avait pas la pression suffisante pour endiguer le pétrole, a expliqué George Buck.

Le pétrole est donc rapidement monté dans le trou de forage, pour se répandre dans le lit océanique de l'Atlantique, au large de Rio de Janeiro. M. Buck a indiqué que le liquide visqueux se serait ensuite infiltré à travers sept minces fractures du fond marin, toutes situées à moins de 50 mètres de la tête de puits.

Les organismes régulateurs brésiliens affirment que plus de 416 400 litres de pétrole se sont déjà répandus dans l'Atlantique. George Buck n'a pas voulu évaluer la quantité d'hydrocarbure déversée dans l'océan, mais a affirmé que les données gouvernementales étaient «réalistes».

Il a ajouté que la marée noire contenait environ 2860 litres de pétrole, une donnée qui n'a pas été confirmée par le gouvernement brésilien. Celui-ci a toutefois indiqué que la quantité avait significativement diminué depuis que l'entreprise avait réussi à boucher partiellement le puits.

Entre 1590 et 15 899 litres de pétroles s'écoulent chaque jour dans l'océan, selon George Buck. Il a refusé d'évaluer le délai qui sera nécessaire avant un arrêt complet de la fuite.
-30-

source web :

http://www.romandie.com/news/n/_Bresil_amende_de_28_millions_USD_a_Chevron_pour_la_maree_noire211120112311.asp

Brésil: amende de 28 millions USD à Chevron pour la marée noire


RIO DE JANEIRO (Brésil) - L'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) a infligé une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars) au pétrolier américain Chevron pour la marée noire provoquée au large de Rio, a annoncé lundi le secrétaire à l'Environnement de l'Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc.

M. Minc a ajouté, dans une conférence de presse, qu'il demandera en justice des indemnités supplémentaires pour réparer les dégâts provoqués par la marée noire. Au total, les amendes frappant Chevron pourront totaliser cent millions de reais (56 millions de dollars).

A première vue le montant (total) peut atteindre 100 millions de reais, a dit M. Minc.

Le secrétaire de l'environnement de Rio, a accusé le pétrolier américain de négligence et averti que Chevron pourrait ne plus avoir le droit de participer à des appels d'offre pendant cinq ans.

Rio ne sera pas le théâtre de l'impunité en matière de délits écologiques, a-t-il dit.

Peu après à Brasilia, le ministre de l'énergie, Edison Lobao a affirmé que le Brésil agirait avec le maximum de rigueur dans le cadre de cet accident au moment où le Brésil s'apprête à exploiter ses gigantesques gisements maritimes découverts en eaux très profondes sous une épaisse couche de sel.

Nous agirons avec le maximum de rigueur dans l'analyse de ce qui s'est passé et des mesures à prendre pour que cela serve d'exemple, a dit le ministre après une réunion avec la présidente Dilma Rousseff.

Le président de l'Agence nationale du pétrole (ANP), Haroldo Lima, a annoncé quant à lui que Chevron pourra recevoir deux autres amendes allant jusqu'à 50 millions de reais chacune pour avoir fourni de fausses informations sur son plan d'urgence pour contenir la fuite. Ce plan prévoyait notamment des équipements qui en réalité ne se trouvaient même pas au Brésil.

La fuite s'est déclarée le 9 novembre sur un puits en cours de perforation dans le champ de Frade, à 370 km des côtes de l'Etat de Rio.

Le directeur de Chevron au Brésil, George Buck, a déclaré lundi que son groupe avait mis quatre jours à colmater la fuite le 13 novembre et qu'il était fier de voir comment le problème avait été résolu.

L'important est que la source qui alimentait la fissure (dans la roche) a été stoppée en quatre jours alors que notre base de soutien est à 370 km des côtes, a dit M. Buck lors d'une conférence de presse au siège de la compagnie à Rio.

Actuellement ne remontent à la surface que moins de 20 barils de pétrole résiduel par jour, selon lui.

Selon M. Buck, l'équivalent de 2.400 barils ont fui, deux à trois fois plus selon l'ANP, soit l'équivalent de 5.000 à 8.000 barils.

Nous avons perforé un puits où la pression était plus forte que prévu, la roche était plus fragile (que prévu) et le pétrole est monté à la surface d'une profondeur de plus de 500 m, a souligné M. Buck.

Il a dit que la compagnie enquêtait sur la différence de pression: c'est un engagement de Chevron pour que cela ne se reproduise plus au Brésil ni ailleurs.

Il a souligné que Chevron avait respecté les normes de l'Ibama.

Jeter du sable ne marchait pas, et il était très difficile de retirer la nappe, qui est très fine, en raison des conditions de la mer. Nous avons dispersé la nappe avec des produits chimiques autorisés par l'Ibama, a dit M. Buck.

CHEVRON


(©AFP / 21 novembre 2011 23h22)


«Les Années lumières »de Radio-Canada décrit les risques des sables bitumineux pour un oléoduc

bonjour à vous,

dans le cadre d'une information plus instructive sur la problématique de la corrosion des oléoducs avec le passage du pétrole provenant des sables bitumineux au Canada, voici un excellent reportage du journaliste Janick Tremblay, qui a été diffusée dans l'émission radiophonie «Les années lumières» de Radio-Canada le dimanche 20 novembre 2011. La durée de ce reportage audio est de 12mn..

Jesourisvert


dimanche 20 novembre 2011

Le Greenpeace brésilien en a assez des multiples démentis de Chevron

BRÉSIL -
Article publié le : samedi 19 novembre 2011 - Dernière modification le : samedi 19 novembre 2011

Brésil: Greenpeace dénonce une marée noire imputée à Chevron

Des militants de Greenpeace ont simulé un déversement de pétrole devant les bureaux de Chevron à Rio, le vendredi 18 novembre 2011.
Des militants de Greenpeace ont simulé un déversement de pétrole devant les bureaux de Chevron à Rio, le vendredi 18 novembre 2011.
REUTERS / Ricardo Moraes

Par RFI

Suite à une fuite de pétrole due à un forage en haute mer au large de Rio, les militants de Greenpeace ont badigeonné de peinture noire, hier vendredi 18 novembre, les portes des bureaux de Chevron à Rio. Le pétrolier américain est accusé de minimiser les conséquences de cette fuite.

Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona

Lassés des démentis de la compagnie pétrolière, les militants de Greenpeace ont décidé de contre-attaquer. Ils ont déversé de la peinture noire sur les portes de l’immeuble de Chevron, à Rio, pour protester contre la marée noire. Car des images satellites obtenues par la NASA montrent une fuite dix fois supérieure à celle annoncée par la compagnie pétrolière.

Sur place, à 370 kilomètres des côtes, une vingtaine de bateaux tentent d’éviter que le pétrole ne se dirige vers Rio. Une enquête a été lancée. Fabio Scliar, responsable du département environnement de la police fédérale, avoue son inquiétude. « Pendant que le puits était creusé, une percée trop importante a été faite. Cette percée a provoqué une fissure au fond de la mer. Aujourd’hui, on estime cette fissure à environ 300 mètres. Mais elle pourrait être plus importante que cela ».

Les autorités brésiliennes affirment que Chevron devra payer pour les dégâts occasionnés. Mais l'accident a eu lieu au printemps, sur une route migratoire de dauphins et de baleines. Et le pétrole continue de s’écouler dans l’Atlantique.

TAGS: BRÉSIL - ENVIRONNEMENT - POLLUTION
FICHE PAYS :

mercredi 16 novembre 2011

Enbridge investit dans le même pipeline que la Caisse des dépôts du Québec

Enbridge investit 1,15 milliard dans un pipeline aux États-Unis

Publié le 16 novembre 2011 à 16h05 | Mis à jour à 16h05

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201111/16/01-4468634--enbridge-investit-115-milliard-dans-un-pipeline-aux-etats-unis.php


Patrick D. Daniel, président d'Enbridge.... (Photo La Presse Canadienne)

Agrandir

Photo La Presse Canadienne

Patrick D. Daniel, président d'Enbridge.

Les efforts pour libérer un excès de brut au centre de stockage de produits pétroliers de Cushing, en Oklahoma, se sont intensifiés, mercredi, lorsque la société canadienne Enbridge a annoncé qu'elle paierait 1,15 milliard US pour une participation de 50 % dans un pipeline en provenance de la côte du golfe du Mexique et qu'elle en renverserait le sens d'écoulement.

D'une longueur de 805 kilomètres, le pipeline Seaway permet actuellement l'acheminement à Cushing de brut livré par des pétroliers le long de la côte du golfe du Mexique - un trajet qui n'est plus vraiment logique compte tenu des importants volumes d'hydrocarbures en provenance des sables bitumineux de l'Alberta et de la formation géologique Bakken, en Saskatchewan, ainsi que dans les États du Montana et du Dakota du Nord.

Le renversement du sens d'écoulement de la canalisation Seaway permettra aux raffineries de la côte du golfe du Mexique d'avoir accès au pétrole de producteurs du milieu du continent nord-américain, a affirmé le président et chef de la direction d'Enbridge, Pat Daniel.

Enbridge (T.ENB), dont le siège se trouve à Calgary, acquiert sa participation de 50 % dans Seaway du géant texan du pétrole ConocoPhillips. La société canadienne sera partenaire d'Enterprise Products Partners (EPD).

Les deux sociétés sont déjà partenaires dans le cadre du projet de canalisation Wrangler, devant couler de Cushing en direction de la côte du golfe du Mexique. Elles ont toujours l'intention d'aller de l'avant avec ce pipeline.

Les projets Seaway et Wrangler font concurrence au controversé pipeline Keystone XL de TransCanada, qui permettrait d'acheminer le brut des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'à la côte du golfe du Mexique, en passant par Cushing.

À la Bourse de Toronto, mercredi après-midi, les actions d'Enbridge valaient 35,12 $, en hausse de 30 cents, soit un peu moins de 1%, par rapport à leur précédent cours de clôture.

Trailbreaker et Keystone XL : même projet bitumineux

Publié le 16 novembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Le Québec est-il en danger avec un projet Keystone XL retardé ?!


L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.... (photo archives La Voix de l'Est)

Agrandir

L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.

PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST

La Voix de l'Est

Le projet pipelinier controversé Keystone XL vient de subir un échec médiatique, avec la décision du Département d'État américain de demander un nouveau tracé pour éviter tout risque de contamination d'une zone naturelle écologique fragile et protégée. Cette belle victoire de plusieurs groupes de citoyens et d'environnementalistes américains et canadiens met-elle en danger une partie du Québec?! Il est bon de rappeler que depuis 2008, un autre projet pipelinier, nommé Trailbreaker, demeure le concurrent direct du projet Keystone XL, dans l'objectif de relier l'Alberta à la côte Est américaine.

Des Québécois fêteront sans aucun doute la défaite de Transcanada inc. pour le retard imposé par une administration Obama soucieuse des résultats électoraux de 2012. Doit-on pour autant oublier Trailbreaker qui ferait passer du pétrole «sale» bitumineux albertain dans les sous-sol du Québec... Dernièrement, la compagnie pipelinière Montréal Pipes-Lines Ltée (MPL) présentait une requête de rejet sur une décision juridique du Tribunal administratif du Québec (TAQ) auprès de la Cour d'appel du Québec. Le but véritable de cette requête est de maintenir une autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour continuer le processus de construire une station de pompage pétrolière en pleine campagne à Dunham. Ce projet est lié au passage de pétrole bitumineux albertain au Québec, passant par Montréal vers le port pétrolier de Portland dans le Maine. Parallèlement, Montréal Pipe-Lines cherche à garder ce contrat retardé depuis 2008 par des citoyens de Dunham, en voulant casser le jugement du TAQ qui lui imposerait une obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire. La vraie problématique demeure toujours le risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises.

Les Québécois savent-ils que Trailbreaker avance discrètement mais sûrement vers sa réalisation, soit le transport du même sable bitumineux tant décrié aux États-Unis? Savez-vous que Suncor, propriétaire de la dernière raffinerie de Montréal, a déjà négocié avec la pipelinière controversée Enbridge inc. une inversion de son oléoduc ligne 9 entre Sarnia (Ontario) et sa raffinerie montréalaise dans ce but. Parallèlement, Pipe-Lines Montréal cherche à casser le jugement du TAQ qui lui imposerait un retour devant la CPTAQ avec obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire, à propos de sa future station de pompage à Dunham. Si pour elle c'est la course financière contre la montre, la vraie problématique demeure toujours le risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises.

Mais que peut faire un groupe de citoyens locaux, comme le Comité pour l'Environnement de Dunham (CEDunham), sauf défendre difficilement son droit de demander des comptes à des pétrolières de plus en plus enfermées dans un mutisme. Quelle contradiction environnementale avec nos voisins américains qui réussissent à changer un projet de construction d'un oléoduc neuf et moderne, alors qu'au Québec on parle peu d'un vieux pipeline construit en 1950 toujours fonctionnel.

Que penser de cette compagnie qui vient de nettoyer et vider son oléoduc à l'azote cet été, en prévision officieuse «d'un nouveau marché indéfini» sans nommer Trailbreaker. Que doit-on penser quand Suncor déclare avoir un «plan B» de transfert vers la côte Est, après le retard de Keystone XL. Beaucoup de compagnies pétrolières occidentales poussent au développement de nouveaux gisements pétrolifères en Alberta face à la pression énergétique et la concurrence constante d'une Chine puissante et bien financée. Alors, doit-on avoir un Keystone XL neuf aux États? Un oléoduc de 1950 au Québec? Ou finalement, au mieux, interdire les deux?

Laurent Busseau

citoyen de Dunham

co-fondateur du CEDunham

photo Archives La Voix de l'est

L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.

Abonnez-vous à La Voix de l'Est

samedi 12 novembre 2011

Keystone XL retardé, le Québec est-il en danger environnemental?!

Lettre d'opinion de Jesourisvert du 11 novembre 2011

Le projet pipelinier controversé Keystone XL vient de subir un échec médiatique, avec la décision du Département d'État américain de demander un nouveau tracé pour éviter tout risque de contamination d'une zone naturelle écologique protégée. Cette belle victoire de plusieurs groupes de citoyens et d'environnementalistes américains met-elle en danger une partie du Québec?! Il est bon de rappeler que depuis 2008, un autre projet pipelinier, nommé Trailbreaker, demeure le concurrent direct du projet Keystone XL, dans l'objectif de relier l'Alberta à la côte Est américaine.

Parallèlement au contre temps du projet de Transcanada, imposé par une administration Obama soucieuse des résultats électoraux de 2012, la compagnie pipelinière Montréal Pipes-Lines Ltée (MPL) présentait une requête de rejet, sur une décision juridique du Tribunal administratif du Québec (TAQ), auprès de la Cour d'appel du Québec. Le but véritable de cette requête est de maintenir une autorisation de la commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour continuer le processus de construire une station de pompage pétrolière en pleine campagne à Dunham. Ce projet est directement lié à Trailbreaker pour le passage de pétrole bitumineux albertain par le Québec, en passant par Montréal vers le port pétrolier de Portland dans le Maine.

Montréal Pipe-Lines cherche à garder ce contrat retardé depuis 2008 par des citoyens des cantons-de-l'Est, en voulant casser le jugement du TAQ qui lui imposerait une obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire. Face au mutisme des pétrolières, des citoyens défendre leur droit de savoir pour dénoncer la vraie problématique du risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises. Trailbreaker avance discrètement mais sûrement vers sa réalisation, soit le transport du même sable bitumineux tant décrié aux États-Unis? Savez-vous que Suncor, propriétaire de la dernière raffinerie de Montréal, a déjà négocié avec la pipelinière controversée canadienne Enbridge inc une inversion de son oléoduc ligne 9 entre Sarnia (Ontario) et sa raffinerie montréalaise dans ce but.


Quelle contradiction environnementale avec nos voisins américains qui réussissent à changer un projet de construction d'un oléoduc neuf et moderne, alors qu'au Québec on parle peu d'un vieux pipeline construit en 1950 toujours fonctionnel. Que penser de ce tuyau qui vient d'être nettoyer et vider à l'azote, en prévision officieuse «d'un nouveau marché indéfini». Que doit-on penser quand Suncor déclare avoir un «plan B» de transfert vers la côte Est, après le retard infligé à Keystone XL. Beaucoup de compagnies pétrolières européennes poussent au développement de nouveaux gisements pétrolifères en Alberta, pour contrôler la pression énergétique et la concurrence constante d'une Chine industrielle et bien financée. Alors, entre un futur Keystone XL neuf passant aux États ou un oléoduc datant de 1950 au Québec, lequel est le véritable danger à contre carrer en priorité pour l'Environnement ?!


Jesourisvert-Laurent Busseau

co-fondateur du CEDunham


jeudi 10 novembre 2011

Keystone XL : une victoire environnementale américaine

Les adversaires de l'oléoduc géant USA-Canada remportent une victoire

WASHINGTON — Les adversaires très actifs du projet d'oléoduc géant entre les Etats-Unis et le Canada ont remporté une victoire jeudi, avec la décision de l'administration Obama d'étudier un nouveau tracé.

Après des mois de bataille, le département d'Etat a invoqué des inquiétudes concernant des zones naturelles fragiles dans l'Etat du Nebraska (Centre) pour temporiser sur ce dossier controversé, courant sur 2.700 km entre la province canadienne d'Alberta et le Golfe du Mexique.

La région de Sand Hills "comprend une forte concentration de marais fragiles, un écosystème sensible et d'importantes zones de nappes phréatiques peu profondes". C'est elle qui a suscité le plus de commentaires lors de l'étude d'impact et de l'enquête d'utilité publique, admet la diplomatie américaine, chargée de la décision finale dans la mesure où l'oléoduc Keystone XL traverserait une frontière.

Concrètement, la décision finale, qui devait initialement intervenir à la fin de cette année, est repoussée au premier trimestre de 2013, soit bien après l'élection présidentielle américaine de novembre 2012.

Plusieurs ténors de l'opposition républicaine ont aussitôt accusé le président Barack Obama d'avoir pris une décision en ayant seulement en tête sa réélection. John Boehner, le chef de la Chambre des Représentants (députés) a affirmé que M. Obama avait au passage "sacrifié 20.000 nouveaux emplois américains".

M. Obama, lui, a expliqué dans un communiqué qu'il fallait "prendre le temps de s'assurer que l'on a bien étudié toutes les questions", et qu'il en allait "de la santé et de la sécurité du peuple américain, tout comme de l'environnement".

Il a aussi rappelé l'autre enjeu du projet d'oléoduc, "le renforcement de la sécurité énergétique du pays", qui passe notamment par "l'augmentation responsable de la production nationale de pétrole et de gaz".

Keystone XL est au coeur de cette stratégie visant à rechercher des sources non conventionnelles d'hydrocarbures, dans l'espoir d'échapper à la dépendance à l'égard des régions pétrolifères traditionnelles.

Outre les inquiétudes pour l'environnement des régions traversées, l'oléoduc est ainsi décrié en raison de l'origine de l'or noir qu'il transporterait: les sables bitumineux de la province d'Alberta, une source de pétrole qui nécessite une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.

L'ONG Les Amis de la Terre, l'un des opposants les plus actifs à Keystone XL, a envisagé dès jeudi son abandon définitif.

Le "redémarrage" de l'évaluation du projet "est une grande réussite pour le mouvement en faveur du climat et pour les gens se trouvant sur le parcours de l'oléoduc", écrit dans un communiqué Erich Pica, le président de l'association.

Les Amis de la Terre espèrent que ce rebondissement "va mettre fin aux efforts de TransCanada (le consortium maître d'oeuvre, ndlr) pour obtenir cet oléoduc".

Susan Casey-Lefkowitz, directrice du Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), a parlé de "formidable victoire". Comme Les Amis de la Terre, elle a rendu hommage à M. Obama.

Au Canada, l'institut écologiste Pembina a souligné "le fort contraste" entre la décision de Washington et "la promotion active" par le Premier ministre canadien Stephen Harper d'un autre projet d'oléoduc, Enbridge Gateway, qui doit acheminer du pétrole vers la côte Ouest.

Il est significatif que les ONG adressent leurs remerciements à la Maison Blanche. En octobre, elles avaient accusé le département d'Etat - dirigé par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton - de partialité en faveur de TransCanada.

Keystone XL : un projet retardé aux États-Unis

Projet Keystone XL : l'étude d'un nouveau tracé retardera d'un an la décision américaine

Source web http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2011/11/10/002-projet-pipeline-keystone-xl-report.shtml



Tuyaux de pipeline

L'administration américaine étudiera un nouveau tracé pour le projet Keystone XL, repoussant une décision sur l'oléoduc au début de 2013.

Le département d'État américain a confirmé cette information qui circulait depuis jeudi matin dans plusieurs médias américains.

L'administration américaine évaluera donc une proposition pour rediriger le tracé du pipeline de plus de 3000 km hors de la région écologiquement sensible de l'État du Nebraska. Cette évaluation pourrait prendre jusqu'à 18 mois, ce qui retardera la décision du gouvernement américain au début de 2013.

TransCanada accepte de revoir son tracé

TransCanada a affirmé avoir eu des discussions avec le département d'État américain sur l'annonce d'une nouvelle évaluation de son projet de pipeline. Elle se dit prête à revoir son tracé, principalement dans la région de Sandhills au Nebraska.

Le président de TransCanada, Russ Girling, a rappelé que la décision du département d'État d'évaluer un nouveau tracé pourrait avoir des ramifications négatives potentielles, spécialement pour les producteurs de pétrole et les raffineries américaines.

« Le ravitaillement du pétrole brut lourd du Venezuela et du Mexique vers les raffineries américaines prendra fin bientôt. Si le projet Keystone XL continue d'être constamment retardé, ces raffineries pourraient revoir leur façon de s'approvisionner en pétrole. » — Russ Girling, président de TransCanada

« Les producteurs de sables bitumineux font face au même dilemme, c'est-à-dire qu'ils cherchent comment faire parvenir le pétrole brut vers la côte du golfe du Mexique », explique M. Girling dans un communiqué publié jeudi.

TransCanada affirme qu'elle entamera des discussions au cours des prochains jours avec des représentants du gouvernement américain afin de définir les prochaines étapes en vue de présenter un nouveau tracé.

Le gouvernement canadien déçu de la décision de l'administration américaine.

Par l'entremise de son porte-parole Andrew MacDougall, le premier ministre s'est dit déçu du choix de retarder une décision sur le projet d'oléoduc.

Stephen Harper affirme que son gouvernement continuera de travailler à promouvoir les sables bitumineux et qu'il garde espoir que le projet Keystone XL sera approuvé par les États-Unis.

Au-delà de la nouvelle étude, Barack Obama ne garantit rien

Dans un communiqué, le président Barack Obama a déclaré appuyer l'annonce du département d'État sur la nécessité d'une nouvelle évaluation sur le projet de pipeline. Selon lui, une décision sur le permis de construction pourrait affecter la santé et la sécurité des Américains ainsi que l'environnement.

Il a ajouté qu'en raison des nombreuses préoccupations de la population, le gouvernement doit s'assurer que le projet de pipeline est sécuritaire et que les impacts de la construction du conduit sont pris en compte avant de rendre une décision.

M. Obama affirme également qu'une décision de son gouvernement doit être guidée par une étude transparente basée sur des données scientifiques et les préoccupations de la population.

Le président américain a signalé qu'il souhaitait renforcer de façon responsable la sécurité énergétique du pays tout en développant une économie basée sur les énergies propres.

Déception aussi chez TransCanada

La pétrolière TransCanada travaillait depuis 2008 à convaincre le gouvernement américain d'approuver son projet de pipeline Keystone XL, évalué à sept milliards de dollars, qui transporterait du pétrole brut de l'Alberta vers le golfe du Mexique.

Les partisans au projet affirment que la construction du pipeline créera des milliers d'emplois des deux côtés de la frontière et qu'il réduirait la dépendance des États-Unis face aux marchés pétroliers du Moyen-Orient.

Les opposants au pipeline craignent que l'oléoduc provoque d'importants problèmes environnementaux en cas de fuite.

L'État du Nebraska, vivement opposé au projet, demandait depuis quelque temps à TransCanada de changer le tracé de son pipeline pour qu'il évite de passer à travers l'aquifère Ogalla dans la région de Sandhills, qui alimente une grande partie des terres agricoles du centre des États-Unis.

L'inspecteur général du département d'État américain a accepté plus tôt cette semaine d'examiner l'étude d'impact environnemental du projet d'oléoduc Keystone XL réalisée pour l'administration américaine.

Une décision du gouvernement américain devait être initialement rendue d'ici la fin de 2011.