lundi 31 octobre 2011

Montréal Pipe-Lines ltée relance le projet Trailbreaker selon Radio-Canada

Le projet Trailbreaker toujours devant les tribunaux

source web :http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/10/28/008-montreal-pipe-lines-dunham-station-pompage.shtml
Mise à jour le vendredi 28 octobre 2011 à 19 h 13 HAE
Montréal Pipe-Lines souhaite installer une station de pompage à Dunham.Montréal Pipe-Lines souhaite installer une station de pompage à Dunham.

Un petit groupe de citoyens de la Montérégie conteste depuis trois ans la construction d'une station de pompage dans leur village. Ils ont obtenu gain de cause l'an dernier, mais Montréal Pipe-Lines s'adresse maintenant à la Cour du Québec pour faire appel du jugement.

Situé en plein coeur du Québec agricole, Dunham est aussi au coeur d'une controverse sur un projet de transport de pétrole par pipeline entre Montréal et Portland, au Maine.

Ce projet de l'entreprise pétrolière albertaine Enbridge, qui s'inscrit dans le cadre plus large de son projet Trailbreaker, permettrait de transporter du pétrole brut provenant de l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta vers les États-Unis.

Pour y parvenir, le flux d'un oléoduc appartenant à Montréal Pipe-Lines, situé entre Montréal-Est et Portland, serait inversé. Toutefois, pour que le projet fonctionne, l'entreprise installerait une station de pompage à Dunham.

Depuis trois ans, un comité de citoyens du village bloque le projet, craignant notamment une pollution des nappes phréatiques et des déversements éventuels.

Les élus de la Montérégie et de l'Estrie ont également réclamé en décembre 2009 la tenue d'une commission d'enquête du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur le projet. Ils craignent que l'inversion des flots et l'augmentation des volumes décuplent la pression à l'intérieur des tuyaux et, par le fait même, les risques d'accidents et de déversements.

Au printemps 2010, une pétition contre ce projet avait été lancée par le comité Oléoduc Sutton. Puis, le député néo-démocrate Thomas Mulcair s'était joint aux opposants.

Ces derniers ont finalement eu gain de cause l'an dernier contre la compagnie, qui doit prouver qu'elle n'a pas d'autre choix que d'établir sa future station de pompage dans leur localité, située en pleine zone agricole.

Montréal Pipe-Lines s'adresse maintenant à la Cour du Québec pour se défaire de cette obligation. Elle refuse toutefois d'accorder une entrevue sur le sujet, préférant réserver ses commentaires lorsque le jugement sera rendu.

La ville de Dunham est située à 85 kilomètres au sud-est de Montréal. La région est notamment entourée de vergers, de vignobles et de collines luxuriantes.

Montréal Pipe-Lines devant la cour d'appel pour Trailbreaker

PIPE-LINES PORTLAND MONTRÉAL PORTE EN APPEL LE JUGEMENT DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DU QUÉBEC - ÉQUITERRE S’OPPOSE AU DÉZONAGE AGRICOLE ET AUX SABLES BITUMINEUX

Cowansville, le 28 octobre 2001 – Équiterre est intervenu à la Cour du Québec aujourd’hui dans la cause qui oppose le citoyen de Dunham, Stéphane Durand, à la société Pipe-lines Portland Montréal Ltée (PLPM). La décision rendue par le Tribunal administratif du Québec en 2010 indiquait que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) avait commis une erreur en omettant d’exiger la démonstration de la part de PLPM que cette station de pompage ne pouvait être installée hors de la zone agricole. La Cour du Québec entendait aujourd’hui les deux parties puisque la société Pipe-lines Portland Montréal a décidé de porter la décision en appel.

Équiterre, qui suit le dossier depuis ses débuts, avait d’ailleurs présenté un mémoire en 2009 sur les impacts environnementaux de cette station de pompage. « Ce projet menace 1,2 hectare de terres agricoles au fort potentiel pour la municipalité de Dunham », soutient Sidney Ribaux coordonnateur général d’Équiterre. « Par ailleurs, aucune analyse complète des possibilités d’accidents (feux, fuites, déversements, etc.) n’a été fournie et le promoteur n’a fourni aucune information sur l’efficacité de ses mesures et dispositifs de prévention, de confinement et de réponse en situation d’urgence environnementale », ajoute-t-il.

La cause entendue aujourd’hui pourrait avoir des répercussions sur des projets de développement à travers la province. En effet, la CTPAQ force trop rarement une organisation à fournir toutes les démonstrations requises par la Loi, menaçant ainsi de nombreuses terres agricoles. « Ce n’est pas la première fois que la CTPAQ manque à ses devoirs », soutient Sidney Ribaux. « Bien peu d’organisations demandant un dézonage auprès de la CTPAQ fournissent les preuves afin de démontrer qu’il n’y a pas d’autres terrains disponibles en dehors d’une zone verte. Il est temps que cela cesse et que la Loi soit appliquée afin de sauver nos terres agricoles au Québec », ajoute-t-il.

Il faut rappeler que cette station de pompage s’inscrit dans le projet Trailbreaker de la pétrolière Enbridge qui ferait transiter quelque 200 000 barils de pétrole albertain par jour. La station de pompage de Dunham est prévue pour permettre le transit du pétrole sale des sables bitumineux vers les États-Unis, via le Québec. « L’exploitation d’une telle station et le transport de pétrole à haute teneur en soufre dans des équipements qui remontent à plus de 65 ans représentent des risques de ruptures, de déversements et de fuites qui sont inacceptables pour l’environnement et l’intégrité du territoire agricole », s’inquiète monsieur Ribaux.

Équiterre continuera de suivre les procédures et espère que la Cour du Québec donnera raison une fois de plus à monsieur Durand, comme le Tribunal administratif du Québec l’a fait en 2010.

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Source :
Émilie Vallières
Équiterre
(514) 605-2000


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mercredi 26 octobre 2011

Pipe-Lines Montréal llimitée : Intervention du député NPD à la Chambre des Communes

Question en Chambre du député Pierre Jacob (Brome-Missisquoi) le 25/10/2011

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jeudi 13 octobre 2011

Keystone XL : le gouverneur du Vermont opposé.. mais Trailbreaker??

Gov. Peter Shumlin (VT) Opposes Keystone XL Tar Sands Pipeline

News — admin September 5, 2011 at 10:29 am

Great news – after outreach from David Stember and other members of 350 Vermont, Governor Peter Shumlin has written a letter opposing the Keystone XL tar sands pipeline. Here’s an excerpt from the letter:

I oppose the proposed Keystone XL tar sands oil pipeline project…We need to find sources that will mitigate the impacts of climate change as much as
possible for Vermont and the United States.

Our nation must come together to find local, clean, renewable energy to reduce our carbon footprint and spur the economy. Due to the number of major environmental and public health hazards possible in the Keystone XL Pipeline project, the cost of building an oil pipeline across many of our nations most economically and environmentally important aquifers, natural lands and wetlands is too great at this time.

350 Vermont was an important part of part one of the Tar Sands Action, bringing a busload of Vermonters just after their state was hit by the global warming-fueled Hurricane Irene. Their resolve and continued organizing to keep the pressure on the President is an inspiration as we move to phase two of the action.

To sign up for part two of the Tar Sands Action, click here:http://www.tarsandsaction.org/next-steps

To read the entire letter, click below:

State of Vermont OFFICE OF THE GOVERNOR
September 2, 2011

David Stember 350 Vermont www.350VT.org

Dear David,

Thank you for contacting me regarding the TransCanada’s Keystone XL pipeline project. I oppose the proposed Keystone XL tar sands oil pipeline project, which would deliver up to 900,000 barrels per day of diluted bitumen tar sands oil from Alberta, Canada over 2,000 miles to refineries on the United States Gulf Coast.

As Governor, I understand that any form of power generation will have some environmental impacts. We need to find sources that will mitigate the impacts of climate change as much as possible for Vermont and the United States. The Keystone XL Pipeline project would utilize tar sand oil which generates significantly higher greenhouse gas emissions from a lifecycle perspective than conventional oil. I have concerns regarding the inadequacies of the Department of State’s (DOS) failure to adequately consider the project’s climate change impacts in the Draft Environmental Impact Statement (EIS), along with the DOS’s inadequate collaboration with the Department of Energy and Department of Transportation to weigh all impacts of the project.

Until the State Department adequately evaluates the pipeline’s lifecycle environmental impact I do not support any implementation of the project or any possibility of expansion. Any proposal to revive the Trailbreaker project and reverse flows through Vermont to facilitate tar sands oil production would be exposed to vigorous, open public process. North America must use its fossil fuel resources responsibly.

Our nation must come together to find local, clean, renewable energy to reduce our carbon footprint and spur the economy. Due to the number of major environmental and public health hazards possible in the Keystone XL Pipeline project, the cost of building an oil pipeline across many of our nations most economically and environmentally important aquifers, natural lands and wetlands is too great at this time.

Sincerely,

Peter Shumlin,
Governor