dimanche 25 septembre 2011

Montréal Pipe-Lines : une fuite de BPC à Highwater

Fuite d'huile de Montréal Pipe-Line dans le canton de Potton

Mise à jour le jeudi 22 septembre 2011 à 18 h 13 HAE

source web : http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2011/09/22/008-fuites-huile-montreal-pipe-line-canton-potton.shtml

Station de pompage de Montreal Pipe-Line dans le Canton de Potton

Depuis quelques jours, des transformateurs fuient à la station de pompage de Montréal Pipeline, située dans le canton de Potton.

Montréal Pipeline a fait des travaux de nettoyage, mais le ministère de l'Environnement attend encore des résultats pour déterminer s'il y a eu contamination aux BPC.

C'est un résident du secteur qui a alerté le ministère après avoir constaté que de l'huile s'échappait.

Montréal Pipe-Line a creusé, au printemps, pour retirer la terre imbibée d'huile. Les fuites provenaient de trois transformateurs.

« Je me suis aperçu par hasard que les trois transformateurs fuyaient et d'une façon importante. C'est très inquiétant quand on sait qu'une tasse d'huile peut contaminer des litres et des litres d'eau », explique le résident qui a avisé le ministère, Jean-Pierre Gravel.

« Ce sont les informations habituelles que l'on demande dans ces cas-là, à savoir : la quantité de sols qui a été excavée. Est-ce que le sol était contaminé? Si oui, à quel endroit ça a été acheminé? On est en attente de ces informations-là », explique le directeur régional du Centre de contrôle environnemental au ministère de l'Environnement, Émile Grieco.

Montréal Pipe-Line affirme déjà qu'il n'y a aucune trace de ces produits chimiques toxiques.

La compagnie s'expose à une amende pour ne pas avoir avisé le ministère de l'Environnement de ce déversement d'huile et pour avoir procédé à des travaux d'excavation sans son autorisation.

Plus de 500 000 barils de pétrole par jour transitent par cet oléoduc.

Inquiétudes

Le Comité pour l'environnement de Duham, qui s'oppose à l'inversion du flot de Portland à Montréal, est inquiet.

« Avec les installations du pipeline de 18 pouces que l'on veut inverser, on doute que ce soit viable à plus ou moins long terme. On pense que le pipeline, tel qu'il est présentement, est dangereux », précise le président du comité, Jean Binette.

Les résultats de rapports remis à l'Office national de l'Énergie sur la présence ou non de BCP, sur l'égouttement de la station de pompage et sur la formation du personnel seront connus sous peu.


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