mardi 20 décembre 2011

Trailbreaker et ONÉ : audience publique pour la ligne 9 en Ontario

Des audiences publiques sur le renversement de l’oléoduc d’Enbridge

Les groupes environnementaux applaudissent la décision de l’Office National de l’Énergie qui tiendra des audiences publiques sur le renversement de la ligne 9

Communiqué d’Équiterre – Plusieurs groupes environnementaux, dont Défense Environnementale, Équiterre, Nature Québec et la Fondation David Suzuki, se réjouissent de la décision de l’Office National de l’Énergie (ONE) qui tiendra des audiences publiques sur le renversement de la ligne 9 de l’oléoduc d’Enbridge. L’ONE a ainsi refusé la demande d’Enbridge qui voulait être dispensé d’un processus d’audiences publiques plus complet à propos du renversement de la ligne 9 en Ontario. Il s’agit de la première étape du projet Trailbreaker qui amènerait des sables bitumineux vers l’Ontario et le Québec, puis vers Portland dans le Maine, où le pétrole serait ensuite chargé sur d’immenses pétroliers vers les raffineries des côtes du Golfe.

« Ce délai démontre les préoccupations grandissantes du public quant à la construction d’oléoducs et d’infrastructures afin d’envoyer le pétrole des sables bitumineux un peu partout à travers le continent », explique Gillian McEachern de Défense Environnementale. « En ce moment, nous devons diminuer notre dépendance au pétrole et nous diriger vers les énergies propres. Les projets comme ceux d’Enbridge qui proposent de nous rendre encore plus dépendants des sables bitumineux ne sont tout simplement pas la bonne voie à prendre », ajoute-t-elle.

Depuis qu’Enbridge a fait une demande d’exemption en août 2011, les groupes environnementaux, les Premières Nations, les propriétaires de terrains et plusieurs autres voix se sont fait entendre sur leurs inquiétudes quant à la sécurité des oléoducs, les enjeux entourant notre sécurité énergétique et les impacts du projet Trailbreaker en dehors de nos frontières. Hier, l’ONE a indiqué par voie de communiqué que les audiences publiques auront lieu à l’automne 2012. Cette décision arrive moins d’un mois après que le gouvernement des États-Unis ait décidé de mettre en attente, au moins jusqu’en 2013, le projet d’oléoduc Keystone XL de la compagnie TransCanada.

« Il est plus que temps d’arrêter d’analyser ce genre de projets morceau par morceau et d’analyser les impacts de cette industrie et de l’ensemble des projets. Au-delà de la sécurité des oléoducs et de la possibilité de déversement, qui sont forts préoccupants, c’est aussi notre sécurité énergétique qui est en jeu. Si nous allons de l’avant avec ce genre de projet, nous ferons un grand pas vers une dépendance au pétrole sale », explique Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.


mardi 29 novembre 2011

pipeline en Alberta : un problème à suivre pour Pembina institut

source web http://www.journalmetro.com/life/article/1034428--think-tank-says-time-for-oil-pipeline-review

JOHN COTTER
Publié: 25 novembre 2011 17:52
Mis à jour: 25 novembre 2011

Think-tank says time for oil pipeline review

EDMONTON - An environmental think-tank says recent spills in Alberta show it's time for regulators to review how aging oil pipelines are monitored and maintained.

Nathan Lemphers of the Pembina Institute says there's a greater chance of more spills because more oil is flowing through older lines.

"Given the number of major pipeline spills that happened this past spring, and now this Penn West pipeline spill, there is a need for the Energy Resources Conservation Board to reassess how it manages aging infrastructure," Lemphers said Friday.

"The ERCB needs to ensure that there is improved monitoring and maintenance of these aging pipelines and that they enforce existing pipeline safety regulations."

The board estimates there are about 400,000 kilometres of energy-related pipelines criss-crossing Alberta.

Last month, a Penn West (TSX:PWT) pipeline leaked 500,000 litres of watery oil near Swan Hills. The emulsion came from a pipeline connected to old oil wells.

The Calgary-based company has so far removed five million litres of water that was contaminated by the spill and 2,300 tonnes of soil. The ERCB said Friday that the site remains shut down and will not reopen until an investigation into what happened is complete.

Last April, Plains Midstream Canada reported a major breach of its 44-year-old Rainbow pipeline north of Peace River. About 4.5 million litres of oil escaped.

Kinder Morgan also reported a spill that month from its pipeline carrying diluted unprocessed oilsands crude near Chip Lake west of Edmonton.

The Pembina Pipeline Corp. (TSX:PIF) reported a spill on its line near Swan Hills in July.

Cleanup and remediation of the Plains Midstream spill continues.

The conservation board is responsible for regulating pipelines that begin and end in Alberta. Pipelines that cross provincial boundaries or the U.S. border are regulated by the federal National Energy Board.

The Alberta regulator said pipelines in the province have never been safer. The latest (2010) statistics show 1.6 incidents per thousand kilometres of pipeline.

"Alberta’s pipeline system is very safe," said board spokesman Darin Barter.

"The ERCB expects companies to operate pipelines safely and within all regulatory requirements regardless of age."

The Pembina Institute said the breaches this year show the status quo isn't good enough.

"This recent spill highlights the environmental risks of pipelines in Alberta," Lemphers said. "More can and should be done to ensure this kind of spill does not happen again."

lundi 28 novembre 2011

Sables bitumineux: Londres soutiendrait secrètement Ottawa

source web : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201111/27/01-4472109-sables-bitumineux-londres-soutiendrait-secretement-ottawa.php

La Presse Canadienne
Ottawa

La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la campagne du Canada contre la proposition de l'Union européenne visant à étiqueter le pétrole produit à partir de sables bitumineux comme étant plus polluant, a rapporté dimanche un journal britannique.

The Guardian a en effet révélé que Shell et BP, deux géants du secteur de l'énergie ayant chacun un important projet d'exploitation de sables bitumineux en Alberta, avaient fait du lobbying auprès du gouvernement de David Cameron afin qu'il prête main-forte au gouvernement de Stephen Harper dans sa lutte contre l'initiative européenne.

Selon des documents obtenus en vertu des lois sur l'accès à l'information, au moins 15 réunions de haut niveau et plusieurs échanges ont eu lieu depuis septembre entre Londres et Ottawa.

L'Union européenne souhaite faire officiellement reconnaître que le transport du pétrole provenant des sables bitumineux génère 22 pour cent plus de gaz à effet de serre que celui du pétrole conventionnel, ce qui reviendrait à étiqueter le pétrole albertain comme étant plus polluant.

En prévision du vote européen sur la qualité des carburants, qui aura lieu vendredi, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, William Hague, avait offert son appui au gouvernement canadien et envoyé, en septembre, un télégramme aux ambassades de la Grande-Bretagne au Canada leur ordonnant de transmettre l'opinion de Londres sur la question et de demander à Ottawa ce qui constituerait pour elle un arrangement acceptable.

Selon The Guardian, le fait que la Grande-Bretagne adopte la même position que le Canada au sujet de la proposition de l'Union européenne isole le pays par rapport au reste du continent et le place dans une situation très embarrassante, alors qu'une nouvelle série de rencontres internationales sur les changements climatiques est sur le point de commencer à Durban, en Afrique du Sud, lundi.

L'article du quotidien est basé sur des documents obtenus par The Co-operative, un regroupement d'entreprises britanniques qui milite contre les sables bitumineux dans le cadre d'une campagne sur les changements climatiques.

«C'est très décevant d'apprendre que le gouvernement de la Grande-Bretagne soutient les efforts du Canada et nous espérons qu'il reverra sa position et qu'il placera la nécessité de remédier aux changements climatiques avant les intérêts commerciaux du Canada lorsque viendra le temps de voter pour la proposition de la commission européenne», a déclaré Colin Baines, le responsable de la campagne contre les carburants toxiques pour The Co-operative, en entrevue avec The Guardian.

Bill McKibben, un environnementaliste américain qui a été arrêté en août dernier alors qu'il manifestait contre le pipeline Keystone XL de TransCanada, a affirmé que la Grande-Bretagne semblait être devenue le «partenaire de crime» du Canada.

«Ce sera l'une des plus importantes décisions en matière d'environnement prises par le gouvernement Cameron», a-t-il conclu.

seconde source web :http://m.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/gouvernement/sables-bitumineux-ottawa-soutenue-secretement-par-londres/538204


La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la campagne du Canada contre la proposition de l'Union européenne visant à étiqueter le pétrole produit à partir de sables bitumineux comme étant plus polluant, a rapporté dimanche un journal britannique.

The Guardian a en effet révélé que Shell et BP, deux géants du secteur de l'énergie ayant chacun un important projet d'exploitation de sables bitumineux en Alberta, avaient fait du lobbying auprès du gouvernement de David Cameron afin qu'il prête main-forte au gouvernement de Stephen Harper dans sa lutte contre l'initiative européenne.

Selon des documents obtenus en vertu des lois sur l'accès à l'information, au moins 15 réunions de haut niveau et plusieurs échanges ont eu lieu depuis septembre entre Londres et Ottawa.

L'Union européenne souhaite faire officiellement reconnaître que le transport du pétrole provenant des sables bitumineux génère 22 pour cent plus de gaz à effet de serre que celui du pétrole conventionnel, ce qui reviendrait à étiqueter le pétrole albertain comme étant plus polluant.

En prévision du vote européen sur la qualité des carburants, qui aura lieu vendredi, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, William Hague, avait offert son appui au gouvernement canadien et envoyé, en septembre, un télégramme aux ambassades de la Grande-Bretagne au Canada leur ordonnant de transmettre l'opinion de Londres sur la question et de demander à Ottawa ce qui constituerait pour elle un arrangement acceptable.

Selon The Guardian, le fait que la Grande-Bretagne adopte la même position que le Canada au sujet de la proposition de l'Union européenne isole le pays par rapport au reste du continent et le place dans une situation très embarrassante, alors qu'une nouvelle série de rencontres internationales sur les changements climatiques est sur le point de commencer à Durban, en Afrique du Sud, lundi.

L'article du quotidien est basé sur des documents obtenus par The Co-operative, un regroupement d'entreprises britanniques qui milite contre les sables bitumineux dans le cadre d'une campagne sur les changements climatiques.

"C'est très décevant d'apprendre que le gouvernement de la Grande-Bretagne soutient les efforts du Canada et nous espérons qu'il reverra sa position et qu'il placera la nécessité de remédier aux changements climatiques avant les intérêts commerciaux du Canada lorsque viendra le temps de voter pour la proposition de la commission européenne", a déclaré Colin Baines, le responsable de la campagne contre les carburants toxiques pour The Co-operative, en entrevue avec The Guardian.

Bill McKibben, un environnementaliste américain qui a été arrêté en août dernier alors qu'il manifestait contre le pipeline Keystone XL de TransCanada, a affirmé que la Grande-Bretagne semblait être devenue le "partenaire de crime" du Canada.

"Ce sera l'une des plus importantes décisions en matière d'environnement prises par le gouvernement Cameron", a-t-il conclu.


lundi 21 novembre 2011

Fuite au Brésil pour la pétrolière Chevron : forte amende salée en eau de mer...

ENVIRONNEMENT

Marée noire au Brésil: amende salée pour Chevron

21. novembre 2011, 21h21

LeMatin.ch & les agences

Le groupe pétrolier américain Chevron devra payer 28 millions de dollars pour la marée noire provoquée au large de Rio.

Marée noire au large de Rio provoquée par le groupe pétrolier américain Chevron.

Marée noire au large de Rio provoquée par le groupe pétrolier américain Chevron. © Keystone (archive)

L’Institut brésilien de l’environnement (Ibama) a infligé une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars) au groupe pétrolier américain Chevron pour la marée noire provoquée au large de Rio, a annoncé le secrétaire à l’Environnement de l’Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc.

Carlos Minc a ajouté, dans une conférence de presse, qu’il demanderait en justice des indemnités supplémentaires pour réparer les dégâts provoqués par la marée noire. Au total, les amendes frappant Chevron pourront totaliser cent millions de reais (56 millions de dollars).

"A première vue, le montant (total) peut atteindre 100 millions" de reais, a dit Carlos Minc.

Amende maximum

Dans la matinée, le secrétaire à l’environnement avait prévenu que Chevron se verrait infliger l’amende maximum prévue par la loi pour les dommages à l’environnement.

Carlos Minc avait ajouté que l’Etat de Rio allait de son côté infliger une amende qui "peut aller jusqu’à 30 millions de reais" (16,7 millions de dollars) et que d’autres seraient demandées pour les dégâts provoqués.

Fuite de pétrole au Brésil pour la pétrolière Chevron

Fuite de pétrole au Brésil - Chevron admet sa responsabilité

source web :http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/336592/fuite-de-petrole-au-bresil-chevron-admet-sa-responsabilite
Chevron forait un puits d’évaluation à 370 kilomètres de la côte de Rio de Janeiro lorsque la fuite s’est déclenchée.<br />
Photo : Agence Reuters Rogerio Santana
Chevron forait un puits d’évaluation à 370 kilomètres de la côte de Rio de Janeiro lorsque la fuite s’est déclenchée.
São Paulo, Brésil — Le dirigeant responsable des activités de la pétrolière Chevron au Brésil a indiqué hier que la compagnie prendrait toutes ses responsabilités après une fuite de pétrole au large du pays sud-américain.

L'incident serait survenu parce que les travailleurs de Chevron ont sous-estimé la pression d'une nappe pétrolière sous-marine avant d'y forer un puits, selon George Buck.

S'adressant à des journalistes étrangers, il a affirmé que son entreprise «assumait la pleine responsabilité de cet incident» et que «la présence de pétrole à la surface de l'eau était inacceptable aux yeux de Chevron».

M. Buck a toutefois rejeté les allégations selon lesquelles son entreprise n'avait pas informé les autorités brésiliennes de la situation assez rapidement et ne gérait pas efficacement les opérations de nettoyage.

Chevron forait un puits d'évaluation à quelque 370 kilomètres au large de la côte nord-est de Rio de Janeiro lorsque la fuite s'est déclenchée le 7 novembre dernier.

Manques de pression


Le fluide de forage, qui est pompé au centre du trou pour faciliter le travail de la mèche, n'avait pas la pression suffisante pour endiguer le pétrole, a expliqué George Buck.

Le pétrole est donc rapidement monté dans le trou de forage, pour se répandre dans le lit océanique de l'Atlantique, au large de Rio de Janeiro. M. Buck a indiqué que le liquide visqueux se serait ensuite infiltré à travers sept minces fractures du fond marin, toutes situées à moins de 50 mètres de la tête de puits.

Les organismes régulateurs brésiliens affirment que plus de 416 400 litres de pétrole se sont déjà répandus dans l'Atlantique. George Buck n'a pas voulu évaluer la quantité d'hydrocarbure déversée dans l'océan, mais a affirmé que les données gouvernementales étaient «réalistes».

Il a ajouté que la marée noire contenait environ 2860 litres de pétrole, une donnée qui n'a pas été confirmée par le gouvernement brésilien. Celui-ci a toutefois indiqué que la quantité avait significativement diminué depuis que l'entreprise avait réussi à boucher partiellement le puits.

Entre 1590 et 15 899 litres de pétroles s'écoulent chaque jour dans l'océan, selon George Buck. Il a refusé d'évaluer le délai qui sera nécessaire avant un arrêt complet de la fuite.
-30-

source web :

http://www.romandie.com/news/n/_Bresil_amende_de_28_millions_USD_a_Chevron_pour_la_maree_noire211120112311.asp

Brésil: amende de 28 millions USD à Chevron pour la marée noire


RIO DE JANEIRO (Brésil) - L'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) a infligé une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars) au pétrolier américain Chevron pour la marée noire provoquée au large de Rio, a annoncé lundi le secrétaire à l'Environnement de l'Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc.

M. Minc a ajouté, dans une conférence de presse, qu'il demandera en justice des indemnités supplémentaires pour réparer les dégâts provoqués par la marée noire. Au total, les amendes frappant Chevron pourront totaliser cent millions de reais (56 millions de dollars).

A première vue le montant (total) peut atteindre 100 millions de reais, a dit M. Minc.

Le secrétaire de l'environnement de Rio, a accusé le pétrolier américain de négligence et averti que Chevron pourrait ne plus avoir le droit de participer à des appels d'offre pendant cinq ans.

Rio ne sera pas le théâtre de l'impunité en matière de délits écologiques, a-t-il dit.

Peu après à Brasilia, le ministre de l'énergie, Edison Lobao a affirmé que le Brésil agirait avec le maximum de rigueur dans le cadre de cet accident au moment où le Brésil s'apprête à exploiter ses gigantesques gisements maritimes découverts en eaux très profondes sous une épaisse couche de sel.

Nous agirons avec le maximum de rigueur dans l'analyse de ce qui s'est passé et des mesures à prendre pour que cela serve d'exemple, a dit le ministre après une réunion avec la présidente Dilma Rousseff.

Le président de l'Agence nationale du pétrole (ANP), Haroldo Lima, a annoncé quant à lui que Chevron pourra recevoir deux autres amendes allant jusqu'à 50 millions de reais chacune pour avoir fourni de fausses informations sur son plan d'urgence pour contenir la fuite. Ce plan prévoyait notamment des équipements qui en réalité ne se trouvaient même pas au Brésil.

La fuite s'est déclarée le 9 novembre sur un puits en cours de perforation dans le champ de Frade, à 370 km des côtes de l'Etat de Rio.

Le directeur de Chevron au Brésil, George Buck, a déclaré lundi que son groupe avait mis quatre jours à colmater la fuite le 13 novembre et qu'il était fier de voir comment le problème avait été résolu.

L'important est que la source qui alimentait la fissure (dans la roche) a été stoppée en quatre jours alors que notre base de soutien est à 370 km des côtes, a dit M. Buck lors d'une conférence de presse au siège de la compagnie à Rio.

Actuellement ne remontent à la surface que moins de 20 barils de pétrole résiduel par jour, selon lui.

Selon M. Buck, l'équivalent de 2.400 barils ont fui, deux à trois fois plus selon l'ANP, soit l'équivalent de 5.000 à 8.000 barils.

Nous avons perforé un puits où la pression était plus forte que prévu, la roche était plus fragile (que prévu) et le pétrole est monté à la surface d'une profondeur de plus de 500 m, a souligné M. Buck.

Il a dit que la compagnie enquêtait sur la différence de pression: c'est un engagement de Chevron pour que cela ne se reproduise plus au Brésil ni ailleurs.

Il a souligné que Chevron avait respecté les normes de l'Ibama.

Jeter du sable ne marchait pas, et il était très difficile de retirer la nappe, qui est très fine, en raison des conditions de la mer. Nous avons dispersé la nappe avec des produits chimiques autorisés par l'Ibama, a dit M. Buck.

CHEVRON


(©AFP / 21 novembre 2011 23h22)


«Les Années lumières »de Radio-Canada décrit les risques des sables bitumineux pour un oléoduc

bonjour à vous,

dans le cadre d'une information plus instructive sur la problématique de la corrosion des oléoducs avec le passage du pétrole provenant des sables bitumineux au Canada, voici un excellent reportage du journaliste Janick Tremblay, qui a été diffusée dans l'émission radiophonie «Les années lumières» de Radio-Canada le dimanche 20 novembre 2011. La durée de ce reportage audio est de 12mn..

Jesourisvert


dimanche 20 novembre 2011

Le Greenpeace brésilien en a assez des multiples démentis de Chevron

BRÉSIL -
Article publié le : samedi 19 novembre 2011 - Dernière modification le : samedi 19 novembre 2011

Brésil: Greenpeace dénonce une marée noire imputée à Chevron

Des militants de Greenpeace ont simulé un déversement de pétrole devant les bureaux de Chevron à Rio, le vendredi 18 novembre 2011.
Des militants de Greenpeace ont simulé un déversement de pétrole devant les bureaux de Chevron à Rio, le vendredi 18 novembre 2011.
REUTERS / Ricardo Moraes

Par RFI

Suite à une fuite de pétrole due à un forage en haute mer au large de Rio, les militants de Greenpeace ont badigeonné de peinture noire, hier vendredi 18 novembre, les portes des bureaux de Chevron à Rio. Le pétrolier américain est accusé de minimiser les conséquences de cette fuite.

Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona

Lassés des démentis de la compagnie pétrolière, les militants de Greenpeace ont décidé de contre-attaquer. Ils ont déversé de la peinture noire sur les portes de l’immeuble de Chevron, à Rio, pour protester contre la marée noire. Car des images satellites obtenues par la NASA montrent une fuite dix fois supérieure à celle annoncée par la compagnie pétrolière.

Sur place, à 370 kilomètres des côtes, une vingtaine de bateaux tentent d’éviter que le pétrole ne se dirige vers Rio. Une enquête a été lancée. Fabio Scliar, responsable du département environnement de la police fédérale, avoue son inquiétude. « Pendant que le puits était creusé, une percée trop importante a été faite. Cette percée a provoqué une fissure au fond de la mer. Aujourd’hui, on estime cette fissure à environ 300 mètres. Mais elle pourrait être plus importante que cela ».

Les autorités brésiliennes affirment que Chevron devra payer pour les dégâts occasionnés. Mais l'accident a eu lieu au printemps, sur une route migratoire de dauphins et de baleines. Et le pétrole continue de s’écouler dans l’Atlantique.

TAGS: BRÉSIL - ENVIRONNEMENT - POLLUTION
FICHE PAYS :

mercredi 16 novembre 2011

Enbridge investit dans le même pipeline que la Caisse des dépôts du Québec

Enbridge investit 1,15 milliard dans un pipeline aux États-Unis

Publié le 16 novembre 2011 à 16h05 | Mis à jour à 16h05

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201111/16/01-4468634--enbridge-investit-115-milliard-dans-un-pipeline-aux-etats-unis.php


Patrick D. Daniel, président d'Enbridge.... (Photo La Presse Canadienne)

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Photo La Presse Canadienne

Patrick D. Daniel, président d'Enbridge.

Les efforts pour libérer un excès de brut au centre de stockage de produits pétroliers de Cushing, en Oklahoma, se sont intensifiés, mercredi, lorsque la société canadienne Enbridge a annoncé qu'elle paierait 1,15 milliard US pour une participation de 50 % dans un pipeline en provenance de la côte du golfe du Mexique et qu'elle en renverserait le sens d'écoulement.

D'une longueur de 805 kilomètres, le pipeline Seaway permet actuellement l'acheminement à Cushing de brut livré par des pétroliers le long de la côte du golfe du Mexique - un trajet qui n'est plus vraiment logique compte tenu des importants volumes d'hydrocarbures en provenance des sables bitumineux de l'Alberta et de la formation géologique Bakken, en Saskatchewan, ainsi que dans les États du Montana et du Dakota du Nord.

Le renversement du sens d'écoulement de la canalisation Seaway permettra aux raffineries de la côte du golfe du Mexique d'avoir accès au pétrole de producteurs du milieu du continent nord-américain, a affirmé le président et chef de la direction d'Enbridge, Pat Daniel.

Enbridge (T.ENB), dont le siège se trouve à Calgary, acquiert sa participation de 50 % dans Seaway du géant texan du pétrole ConocoPhillips. La société canadienne sera partenaire d'Enterprise Products Partners (EPD).

Les deux sociétés sont déjà partenaires dans le cadre du projet de canalisation Wrangler, devant couler de Cushing en direction de la côte du golfe du Mexique. Elles ont toujours l'intention d'aller de l'avant avec ce pipeline.

Les projets Seaway et Wrangler font concurrence au controversé pipeline Keystone XL de TransCanada, qui permettrait d'acheminer le brut des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'à la côte du golfe du Mexique, en passant par Cushing.

À la Bourse de Toronto, mercredi après-midi, les actions d'Enbridge valaient 35,12 $, en hausse de 30 cents, soit un peu moins de 1%, par rapport à leur précédent cours de clôture.

Trailbreaker et Keystone XL : même projet bitumineux

Publié le 16 novembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Le Québec est-il en danger avec un projet Keystone XL retardé ?!


L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.... (photo archives La Voix de l'Est)

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L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.

PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L'EST

La Voix de l'Est

Le projet pipelinier controversé Keystone XL vient de subir un échec médiatique, avec la décision du Département d'État américain de demander un nouveau tracé pour éviter tout risque de contamination d'une zone naturelle écologique fragile et protégée. Cette belle victoire de plusieurs groupes de citoyens et d'environnementalistes américains et canadiens met-elle en danger une partie du Québec?! Il est bon de rappeler que depuis 2008, un autre projet pipelinier, nommé Trailbreaker, demeure le concurrent direct du projet Keystone XL, dans l'objectif de relier l'Alberta à la côte Est américaine.

Des Québécois fêteront sans aucun doute la défaite de Transcanada inc. pour le retard imposé par une administration Obama soucieuse des résultats électoraux de 2012. Doit-on pour autant oublier Trailbreaker qui ferait passer du pétrole «sale» bitumineux albertain dans les sous-sol du Québec... Dernièrement, la compagnie pipelinière Montréal Pipes-Lines Ltée (MPL) présentait une requête de rejet sur une décision juridique du Tribunal administratif du Québec (TAQ) auprès de la Cour d'appel du Québec. Le but véritable de cette requête est de maintenir une autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour continuer le processus de construire une station de pompage pétrolière en pleine campagne à Dunham. Ce projet est lié au passage de pétrole bitumineux albertain au Québec, passant par Montréal vers le port pétrolier de Portland dans le Maine. Parallèlement, Montréal Pipe-Lines cherche à garder ce contrat retardé depuis 2008 par des citoyens de Dunham, en voulant casser le jugement du TAQ qui lui imposerait une obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire. La vraie problématique demeure toujours le risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises.

Les Québécois savent-ils que Trailbreaker avance discrètement mais sûrement vers sa réalisation, soit le transport du même sable bitumineux tant décrié aux États-Unis? Savez-vous que Suncor, propriétaire de la dernière raffinerie de Montréal, a déjà négocié avec la pipelinière controversée Enbridge inc. une inversion de son oléoduc ligne 9 entre Sarnia (Ontario) et sa raffinerie montréalaise dans ce but. Parallèlement, Pipe-Lines Montréal cherche à casser le jugement du TAQ qui lui imposerait un retour devant la CPTAQ avec obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire, à propos de sa future station de pompage à Dunham. Si pour elle c'est la course financière contre la montre, la vraie problématique demeure toujours le risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises.

Mais que peut faire un groupe de citoyens locaux, comme le Comité pour l'Environnement de Dunham (CEDunham), sauf défendre difficilement son droit de demander des comptes à des pétrolières de plus en plus enfermées dans un mutisme. Quelle contradiction environnementale avec nos voisins américains qui réussissent à changer un projet de construction d'un oléoduc neuf et moderne, alors qu'au Québec on parle peu d'un vieux pipeline construit en 1950 toujours fonctionnel.

Que penser de cette compagnie qui vient de nettoyer et vider son oléoduc à l'azote cet été, en prévision officieuse «d'un nouveau marché indéfini» sans nommer Trailbreaker. Que doit-on penser quand Suncor déclare avoir un «plan B» de transfert vers la côte Est, après le retard de Keystone XL. Beaucoup de compagnies pétrolières occidentales poussent au développement de nouveaux gisements pétrolifères en Alberta face à la pression énergétique et la concurrence constante d'une Chine puissante et bien financée. Alors, doit-on avoir un Keystone XL neuf aux États? Un oléoduc de 1950 au Québec? Ou finalement, au mieux, interdire les deux?

Laurent Busseau

citoyen de Dunham

co-fondateur du CEDunham

photo Archives La Voix de l'est

L'une des stations de pompage de Montréal Pipe-Lines.

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samedi 12 novembre 2011

Keystone XL retardé, le Québec est-il en danger environnemental?!

Lettre d'opinion de Jesourisvert du 11 novembre 2011

Le projet pipelinier controversé Keystone XL vient de subir un échec médiatique, avec la décision du Département d'État américain de demander un nouveau tracé pour éviter tout risque de contamination d'une zone naturelle écologique protégée. Cette belle victoire de plusieurs groupes de citoyens et d'environnementalistes américains met-elle en danger une partie du Québec?! Il est bon de rappeler que depuis 2008, un autre projet pipelinier, nommé Trailbreaker, demeure le concurrent direct du projet Keystone XL, dans l'objectif de relier l'Alberta à la côte Est américaine.

Parallèlement au contre temps du projet de Transcanada, imposé par une administration Obama soucieuse des résultats électoraux de 2012, la compagnie pipelinière Montréal Pipes-Lines Ltée (MPL) présentait une requête de rejet, sur une décision juridique du Tribunal administratif du Québec (TAQ), auprès de la Cour d'appel du Québec. Le but véritable de cette requête est de maintenir une autorisation de la commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour continuer le processus de construire une station de pompage pétrolière en pleine campagne à Dunham. Ce projet est directement lié à Trailbreaker pour le passage de pétrole bitumineux albertain par le Québec, en passant par Montréal vers le port pétrolier de Portland dans le Maine.

Montréal Pipe-Lines cherche à garder ce contrat retardé depuis 2008 par des citoyens des cantons-de-l'Est, en voulant casser le jugement du TAQ qui lui imposerait une obligation de présenter en bonne et due forme un nouveau dossier sécuritaire. Face au mutisme des pétrolières, des citoyens défendre leur droit de savoir pour dénoncer la vraie problématique du risque réel d'une pollution et d'une contamination de zones aquifères et naturelles québécoises. Trailbreaker avance discrètement mais sûrement vers sa réalisation, soit le transport du même sable bitumineux tant décrié aux États-Unis? Savez-vous que Suncor, propriétaire de la dernière raffinerie de Montréal, a déjà négocié avec la pipelinière controversée canadienne Enbridge inc une inversion de son oléoduc ligne 9 entre Sarnia (Ontario) et sa raffinerie montréalaise dans ce but.


Quelle contradiction environnementale avec nos voisins américains qui réussissent à changer un projet de construction d'un oléoduc neuf et moderne, alors qu'au Québec on parle peu d'un vieux pipeline construit en 1950 toujours fonctionnel. Que penser de ce tuyau qui vient d'être nettoyer et vider à l'azote, en prévision officieuse «d'un nouveau marché indéfini». Que doit-on penser quand Suncor déclare avoir un «plan B» de transfert vers la côte Est, après le retard infligé à Keystone XL. Beaucoup de compagnies pétrolières européennes poussent au développement de nouveaux gisements pétrolifères en Alberta, pour contrôler la pression énergétique et la concurrence constante d'une Chine industrielle et bien financée. Alors, entre un futur Keystone XL neuf passant aux États ou un oléoduc datant de 1950 au Québec, lequel est le véritable danger à contre carrer en priorité pour l'Environnement ?!


Jesourisvert-Laurent Busseau

co-fondateur du CEDunham