samedi 27 mars 2010

Unis pour empêcher la fermeture de la raffinerie Shell





source
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/101-travail/19966-raffinerie-shell-marche-solidarite

Écrit par Fabrice de Pierrebourg
Samedi, 27 mars 2010 12:52
Mise à jour le Samedi, 27 mars 2010 16:39

Plusieurs adversaires de la politique fédérale, provinciale et municipale vont mettre de côté dimanche leurs divergences pour participer à une grande marche de solidarité avec les travailleurs de la raffinerie Shell de Montréal-Est, dont les heures sont comptées.

« C’est une manifestation non partisane », se félicite Catherine Escojido, de la section locale 121 du SCEP, en constatant l’ampleur de la mobilisation pour sauver presque 800 emplois directs et 3 500 indirects.

« Le pari qui a été fait, poursuit-elle, c’est que si tous les gouvernements, les partis politiques et la communauté sont capables de se mobiliser, cela va envoyer un message clair à Shell. »

Plusieurs gros canons de la politique ont confirmé leur présence, en particulier Line Beauchamp, ministre du Développement durable, et les députés fédéraux Gilles Duceppe, Thomas Mulcair et Denis Coderre.

Même si aucun conservateur n’apparaît sur la liste des présents, ceux-ci sont néanmoins actifs dans le dossier, tient à rassurer Catherine Escojido : « Ils vont livrer un message dimanche et siègent au comité présidé par Michael Fortier. »

Au mois de février, l’ex-ministre conservateur s’est vu confier par le gouvernement du Québec le mandat de trouver un acheteur pour ces installations, après que Shell a accepté de repousser sa fermeture au 1er juin 2010.

Il ne reste que deux mois pour sauver la raffinerie Shell de Montréal-Est. Photo d’archives Hugo-Sébastien Aubert

Au municipal, les maires de Montréal-Est, Robert Coutu, et de Rivière-des-Prairies, Suzanne Décary, de même que la chef de l’opposition officielle, Louise Harel, seront notamment de la marche.

En revanche, le chef du deuxième parti de l’opposition officielle, Richard Bergeron, ne sera pas présent parce qu’il « n’a pas été invité par Louise Harel », a regretté Militza Jean, son attachée politique. Mais celle-ci indique que son parti, Projet Montréal, a appuyé la motion présentée en faveur des travailleurs de la raffinerie.

Transformation en terminal

Le 7 janvier dernier, la compagnie Royal Dutch Shell a annoncé qu’elle abandonnait ses activités de raffinage. Conséquence de cette réorganisation stratégique, la raffinerie Shell de Montréal-Est devra fermer ses portes pour être transformée en terminal.

Cette décision n’avait surpris personne puisque ça faisait plusieurs mois que le géant pétrolier hollandais avait préparé ses employés au pire en mettant plusieurs options sur la table, y compris une fermeture définitive.

Dès lors, les syndiqués de la raffinerie ont décidé de cogner à toutes les portesdes différents ordres de gouvernement pour empêcher une « fermeture […] totalement injustifiée et injustifiable ».

Course contre la montre

« Cette raffinerie est rentable. Au lieu de la fermer, vendez-la », martèle Catherine Escojido à l’attention de Shell.

Il reste encore deux mois pour trouver la perle rare, ce qui n’est pas une mince affaire. « C’est une course contre la montre », convient la porte-parole syndicale.

L’été passé, Shell avait tenté de trouver un repreneur, mais ses démarches avaient échoué. Plus récemment, la compagnie française Total a indiqué ne pas être intéressée par le rachat des installations montréalaises.

• Le départ de la manifestation est prévu à 10 h 30 devant le 11000A, rue Sherbrooke, à Montréal-Est.

1 commentaire:

  1. Un ami à moi m'a confirmé que Shell est vraiment en lien direct avec Trailbreaker; ils ont demandé une demande d'autorisation pour construie un nouveau pipeline sur la terre à sont père, à Ste-Julie. Probablement pour remplacer celui de 1941... Donc oui, effectivement le départ de la rafinerie Shell est directement lié à Trailbreaker...Donc, comme on le sait, celui de 41 n'est plus actif, mais celui de 1950 est quand m... Afficher davantageême beaucoup trop vieux, et c le renversement du flux de pétrole et l'endroit par où passe ce vieux pipeline aussi qui est le plus préoccupant. En plus, évidemment de la station de pompage de Dunham...

    Mais ce qui m'inquiète encore plus dans tous ça, c le fait que si Shell part et qu'il n'est pas remplacé; aussi étrange que cela puisse paraître, ça risque d'être assez grave, au niveau de la contamination pour l'environnement... Le problème du transport de pétrole, autant par pipeline que par bateau ou autre, est beaucoup plus préoccupant que son raffinage...

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